Militaires agressés au couteau à Lyon : l'acte d'un déséquilibré privilégié

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 juin 2019 - 10:24
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Des militaires mobilisés dans le cadre de l'Opération Sentinelle, destinée à faire face au risque
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© IAN LANGSDON / POOL/AFP/Archives
l'homme qui a menacé les militaires de Sentinelle a été hospitalisé d'office.
© IAN LANGSDON / POOL/AFP/Archives

La piste terroriste semble s'éloigner suite à l'agression de militaires de Sentinelle, dimanche 16 à Lyon. Se décrivant lui-même comme dépressif et suicidaire, l'homme a été hospitalisé d'office. Il n'était pas connu de la justice ou pour radicalisation.

Suicidaire et dépressif selon son propre témoignage, inconnu des autorités que ce soit pour des faits de droit commun ou une éventuelle radicalisation: l'homme qui a menacé d'un couteau plusieurs militaires de l'opération Sentinelle à Lyon dimanche ne semble pas présenter le profil d'un terroriste. L'enquête s'oriente donc vers un fait de droit commun commis par une personne psychologiquement fragile.

L'individu avait été repéré dimanche dans l'enceinte de l'hôpital militaire Desgenettes. Il avait refusé de se plier aux sommations des soldats, avançant vers eux un couteau à la main. L'un des militaires a alors fait feu à une seule reprise, touchant l'individu à la jambe.

Voir: Lyon - un militaire de Sentinelle tire sur un homme armé d'un couteau

Hospitalisé puis interrogé, "il a expliqué son comportement par son état dépressif, affirmant avoir voulu mourir et ne pas avoir eu l'intention de blesser ou de tuer les militaires", a fait savoir le parquet. Suite à un examen psychiatrique, sa garde à vue a été levée et il a été hospitalisé d'office.

L'homme reste suspecté de tentative d'homicide volontaire sur personnes chargées d'une mission de service public, en théorie punissable de la réclusion criminelle à perpétuité. Il est toutefois envisageable que l'homme ne soit pas jugé responsable de ses actes. Il n'y aurait alors pas de procès pénal mais un placement en établissement spécialisé. Il faudrait cependant pour cela que la justice retienne une abolition totale de son discernement au moment des faits.

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