Barrière fermée

Les familles des victimes de l'accident de car scolaire de Millas sont reçues à partir de ce mardi par le juge d'instruction et espèrent obtenir des réponses sur les responsabilités du drame qui a tué six collégiens. Plusieurs d'entre elles dénoncent également les conditions de leur prise en charge.

Plus d'un mois après le drame de Millas, et alors que la conductrice du bus accidenté a toujours maintenu sa version d'un dysfonctionnement du passage à niveau, de nouveaux éléments sont venus mettre à mal sa défense. Les constatations matérielles et différents témoignages confortent la SNCF, qui assure que la barrière était fermée et que le signal lumineux a fonctionné.

Une collégienne de 13 ans, qui se trouvait au premier rang du bus entré en collision avec un TER, à Millas, en décembre dernier, a assuré que la barrière du passage à niveau était fermée. Un témoignage qui corrobore les dires et les constatations de la SNCF.

Un automobiliste est décédé ce mardi matin dans le Morbihan après que sa voiture a été percutée violemment par un TER sur un passage à niveau, situé entre Lorient et Quimper. Plusieurs témoins sur place ont expliqué qu'il s'était volontairement "avancé sur la voie", laissant entendre qu'il pourrait s'agir d'un suicide.