Bidonvilles

Depuis novembre, la trêve hivernale interdit en principe les expulsions de personnes ne payant pas leur loyer. Ce principe tolère cependant des exceptions et n'empêche pas de lancer des procédures pour obtenir une expulsion, rappelle en partenariat avec "France-Soir" Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris.

Selon les informations de "Vanity Fair", Angelina Jolie aurait usé de méthodes de casting douteuses lors de son dernier film tourné au Cambodge "First The Killed My Father". Face à ces accusations, la réalisatrice est montée au créneau, faisant une mise au point dans les colonnes du "Huffington Post".

L'évacuation totale de la Jungle de Calais qui a démarré ce lundi matin se poursuit dans le calme et à un rythme soutenu. En fin de matinée, la file d'attente faisait 200 m de long. Soit "1.500 personnes" selon le président de France Terre d'asile. Mais, malgré ce bon départ, la réserve est de mise au sein du gouvernement.

Une soixantaine de bus et plus de 1.200 policiers ont été mobilisé alors que l'évacuation d'au moins 6.000 migrants de la "Jungle" de Calais a débuté ce lundi matin, prélude au démantèlement du plus grand bidonville de France. Mais certains l'affirment déjà, ils comptent rester pour tenter, encore, de gagner le Royaume-Uni.

La maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), devenue hostile depuis peu à la construction d'un mur "anti-intrusion" de migrants près du port, a menacé ce vendredi de prendre si besoin un "arrêté interruptif" de ces travaux, entamés mardi.

L'accueil des migrants divise à droite, où des voix commencent à prendre leurs distances avec la prédiction de "mini-Jungles" en conséquence du démantèlement du bidonville surpeuplé. Au total, 10.000 migrants s'entassent à Calais (7.000 selon les pouvoirs publics).

La construction d'un mur censé empêcher les migrants de la "Jungle" de Calais d'accéder à la rocade portuaire a débuté ce mardi. Un ouvrage dont l'érection semble satisfaire les autorités portuaires, mais pas les associations d'aide aux migrants, ni les habitants de la région, ni les élus locaux. Son intérêt est également remis en cause alors que le bidonville doit être démantelé "rapidement" selon le gouvernement.

Épargné par le démantèlement de la partie sud du bidonville de calais, le centre juridique de la "Jungle" a été incendié jeudi. Un acte qualifié de criminel par les autorités judiciaire.

Alors que la préfecture de Calais assure que "seuls" 800 à 1.000 migrants vivent dans la zone sud de la "Jungle", que l'Etat veut faire évacuer, des associations estiment qu'il s'agit en réalité de 3.450 personnes, "dont 300 mineurs isolés".

A Calais, les autorités souhaitent accélérer le démantèlement du plus grand bidonville de France, où vivent quelque 4.000 migrants. L'Etat compte vider la moitié de la superficie de la "jungle".

A Paris, une centaine de Roms ont manifesté lundi devant la marie du 18e contre le démantèlement de leur campement, qui devrait intervenir dans la semaine. Si la ville de Paris promet de les reloger dans des hôtels, les associations de soutien sont septiques quant à la pérennité de cette solution.

L'expulsion des 80 familles roms du bidonville de La Courneuve, le plus vieux de France, a débuté ce jeudi en début d'après-midi. Les associations dénoncent une action illégale.
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