Cimenterie

Selon "Le Parisien", l'avocat de Lafarge, suspecté d'avoir versé des pots-de-vin à l'Etat islamique pour maintenir l'usine ouverte en Syrie, a demandé à l'instruction l'audition de deux agents des services de renseignement français, cités dans des échanges avec la cimenterie de Jalabiya.

L'ONG Sherpa, partie civile dans l'enquête pour financement du terrorisme qui vise Lafarge, accuse le cimentier de ne pas collaborer avec les enquêteurs et demande au parquet de diligenter une enquête "pour entrave à l'exercice de la justice", a indiqué mardi l'association.

Le groupe Lafarge est accusé de "financement d’entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d’autrui" pour avoir payé des groupes terroristes, notamment l'Etat islamique, afin de poursuivre son activité en Syrie. Des faits pouvant être sanctionnés de peines de prison et de lourdes amendes voire de la dissolution de la société, mais dont celle-ci pourrait tenter de s'exonérer, analyse en partenariat avec "France-Soir" Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris.

Dans le cadre de l'affaire portant sur le financement indirect d'organisations terroristes en Syrie (dont l'Etat islamique) par le groupe Lafarge, l'ONG Sherpa a demandé l'audition de Laurent Fabius. Elle a également demandé aux juges d’entendre deux anciens ambassadeurs de France en Syrie.

A Bussac-Forêt (Charente-Maritime), un homme de 51 ans a tenté de mettre fin à ses jours lundi en s'immolant par le feu sur son lieu de travail. Grièvement blessé, il a été transporté par hélicoptère au service des grands brûlés du Centre hospitalier universitaire de Bordeaux.

L'entreprise basée suisse des matériaux de construction LafargeHolcim a avoué ce jeudi avoir conclu des accords avec des groupes armés pour assurer la protection d'une de leur cimenterie en Syrie entre 2013 et 2014, alors que le groupe Lafarge était une entreprise française.
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