Etat d'urgence

De nombreuses armes ont été saisies par la police rennaise chez un particulier mercredi dernier. Au total, 76 fusils, 24 armes de poing et 11 armes blanches ont été confisquées par les forces de l'ordre. L'homme n'avait aucune autorisation pour les détenir.

Mardi soir à Villeurbanne (Rhône), un homme s'est retranché à son domicile avec un couteau de 40 centimètres de long. Muni de son arme blanche et d'un coran, il s'est jeté sur les forces de l'ordre en criant "Allah akbar" avant d'être maîtrisé.

Depuis la fin du mois de juin, le temps d’attente aux contrôles de sécurité des aéroports parisiens (Roissy et Orly) monte en flèche, sans qu'il soit possible d'enrayer le mouvement. Le manque d'effectifs et les contraintes sécuritaires croissantes ont créé un engorgement sérieux de l'infrastructure.

Mise en place d'une "Task force", fin de l'état d'urgence et nouveau projet de loi antiterroriste, le début du quinquennat d'Emmanuel Macron est marqué par une série de mesure pour lutter contre la menace terroriste. Interrogé par "FranceSoir", le blogueur Abou Djaffar, ancien des services de renseignement et spécialiste de la question, rappelle l'importance d'une réflexion approfondie sur les causes du djihad en France et met en garde contre la tentation législative à outrance.

A cause des attentats qui ont frappé la France ces deux dernières années, la Compagnie du Mont-Blanc a passé un accord avec la gendarmerie afin d'accroître la sécurité sur le massif. Des caméras de surveillance seront installées et des fouilles pourront avoir lieu.

Une sixième prorogation de l'état d'urgence va être être soumise jeudi à l'Assemblée nationale par le nouveau gouvernement, lequel espère en parallèle y mettre fin en novembre, près de deux ans après son instauration. Jean-Philippe Morel, avocat au barreau de Dijon, revient en partenariat avec "FranceSoir" sur les conditions de mise en place de cette mesure exceptionnelle qui dure, sur la difficulté juridique à la prolonger et les difficultés politiques à y mettre fin.

Le terroriste des Champs-Elysées avait envoyé une lettre pour avertir les médias d'un "bain de sang"
L'homme qui a percuté un fourgon de la gendarmerie sur les Champs-Elysées le 19 juin dernier avait rédigé une lettre à l'attention de plusieurs rédactions pour annoncer qu'il allait commettre un attentat.


Une tentative d'attentat visant des gendarmes a échoué ce lundi sur les Champs-Elysées. Un homme équipé d'armes et d'explosifs a percuté au volant de sa voiture un fourgon transportant des militaires. Une explosion a eu lieu suite à l'impact, blessant mortellement l'agresseur, qui serait fichés S pour radicalisation selon les premiers éléments de l'enquête.

Les éléments permettant d'identifier l'auteur de l'attaque des Champs-Elysées de ce lundi ne sont pour l'instant pas confirmés par les autorités. Seule certitude à cette heure: le conducteur de la voiture qui a percuté le fourgon de la gendarmerie est mort.

Un véhicule de gendarmes a été percuté volontairement par une voiture ce lundi après-midi sur les Champs-Elysées. Le conducteur a été tué. Cet attentat, qui n'a pas fait de blessé, intervient moins de deux mois après celui du 20 avril. En 1986, trois lieux de l'avenue parisienne avaient été la cible des terroristes.

C'est un fourgon de la gendarmerie qui a été la cible de l'acte kamikaze qui s'est déroulée ce lundi sur les Champs-Elysées. Les forces de l'ordre sont systématiquement ciblées par les actes terroristes ayant lieu en France depuis le début de l'année 2017.
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