Une pétition pour ne pas oublier le meurtre de Florence Denèfle au Guatemala en 2010
C'était il y a maintenant sept ans. Le 25 mars 2010, Florence Denèfle, professeur titulaire au lycée Jules Verne de Guatemala City était retrouvée morte au bord d'une route à 25 kilomètres de la capitale guatémaltèque. Le cadavre était déchaussé et sa veste avait été retiré. La jeune femme de 33 ans était morte, probablement étranglée à un autre endroit, avant que sa dépouille ne soit abandonnée au bord du chemin.
Sept ans après, l'enquête n'avance pas. Dans un premier temps, la famille de la victime reçoit le soutien de l'ambassade de France et des policiers hexagonaux sont venus sur place pour apporter une assistance aux autorités locales. Rapidement, un suspect est identifié. Christian Martinez était le compagnon de Florence Denèfle. Il était surtout un "maras", le membre d'un gang violent du Guatemala. La police ne l'a jamais arrêté et l'homme semble s'être volatilisé.
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C'est pour ne pas laisser mourir l'enquête et faire disparaitre le souvenir de sa fille qu'Edwige Laigle-Denèfle, la maman de Florence, a lancé une pétition sur le site change.org (source). Adressée à Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères) et Marlène Schiappa (secrétaire chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes), la pétition demande que la France "intervienne fermement auprès des autorités guatémaltèques pour que l'assassin soit arrêté et qu'un procès ait lieu. Nous demandons au gouvernement français de réagir face à la mort d'un des agents de la fonction publique, de montrer son implication dans la protection des français de l'étranger, en imposant aux autorités guatémaltèques de faire respecter la loi sur leur sol".
La pétition a pour l'instant recueilli un peu plus de 4.700 signatures.
Sur le site de France Diplomatie (source), de nombreuses recommandations sont émises pour les ressortissants français souhaitant se rendre au Guatemala. Le pays y est présenté comme un lieu de forte criminalité dans lequel la vigilance doit être particulièrement renforcée face à des vols et des agressions à main armée qui peuvent commencer… dès l'aéroport où il est conseillé de "ne pas s'attarder".
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