Le Grand Jury de Reiner Fuellmich : premier jour du Tribunal populaire de l'opinion publique

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FranceSoir
Publié le 23 mars 2022 - 22:35
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Grand Jury Fuellmich Jour 1
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Jeanne Traduction
Jour 1 du Grand Jury.
Jeanne Traduction

Le 5 février, le Comité Corona, fondé par l’avocat allemand Reiner Fuellmich et sa collègue Viviana Fisher, a lancé le Tribunal populaire de l’opinion publique. L’objectif : révéler les preuves des crimes contre l’Humanité, qu’ils soient sanitaires, sociaux, économiques, commis au cours de la période de la crise du Covid-19.

Aux États-Unis, seuls les procureurs de district ou les procureurs généraux des différents États sont traditionnellement habilités à engager de telles procédures pénales. Pour les organisateurs, aucune cour de justice n’ayant accepté d’entendre leur plaidoyer, ce Grand Jury, composé d’un groupe d’avocats internationaux et d’un juge, a vocation à servir de modèle de procédure en vue d’obtenir des inculpations contre les dirigeants, organisateurs, instigateurs, complices qui ont pris part à la formulation et à l’exécution de ce qu’ils estiment être plan au service d’une oligarchie financière.

Ce Tribunal de l’opinion publique, qui se veut une cour du peuple, par le peuple, pour le peuple, se fonde sur le droit naturel. Un élément développé en début de séance par Rui Fonseca e Castro, juge de nationalité portugaise. Celui-ci, déplorant que les systèmes judiciaires, autrefois bastions des droits et libertés fondamentaux, ne remplissent plus leurs fonctions, soutient que « le droit naturel confère au peuple la légitimité de défendre les droits et libertés fondamentaux, face à des États devenus tyranniques ». Et d’ajouter : « C’est donc dans le droit naturel et le droit non écrit inhérent à la condition humaine que ce tribunal de l’opinion publique trouve sa légitimité pour engager la procédure judiciaire qui va commencer aujourd’hui. »

Cet évènement extrajudiciaire revêt également un second objectif. Il s’agit de donner une vision complète du contexte géopolitique et historique dans lequel se déroule la crise actuelle en vue d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Pour le Comité Corona, le Covid a été le prétexte des gouvernements du monde sous l’influence de structures de pouvoir corrompues et criminelles pour asseoir leur contrôle sur les populations dans l’intention de masquer les crimes d’une mafia financière, perpétrés pendant plusieurs décennies sinon plus.

La vaccination contre le Covid-19 est inconstitutionnelle en vertu de la jurisprudence historique

L’un des aspects phares de cette crise a été l’injonction à la vaccination, soit de façon indirecte par le biais d’un passe vaccinal, soit de façon directe par des textes de loi contraignant certaines catégories professionnelles comme le personnel médical se faire injecter. Pour Deana Pollard Sacs, auteur et professeur de droit spécialiste de la Constitution à la Texas Southern University, la vaccination contre le Covid-19 est inconstitutionnelle en vertu de la jurisprudence historique. Elle rappelle un jugement de la Cour suprême datant de 1891 qui, dans le cadre de l’affaire Botsford, a ancré la liberté médicale comme un droit inaliénable du citoyen.

Des décisions de justice qui seront réitérées à l’occasion d’autres procédures judiciaires au fil des décennies. Par exemple, en 1990, au cours de l’affaire appelée Cruzan, la Cour suprême a essentiellement affirmé que chaque individu a le droit de refuser un traitement médical. Pour le juge Brennan qui prononça le jugement, « le droit anglo-américain part du principe d’une autonomie complète. Il s’ensuit que chaque homme est considéré comme le maître de son propre corps et qu’il peut, s’il est sain d’esprit, interdire expressément l’exécution d’une intervention chirurgicale destinée à sauver sa vie ou tout autre traitement médical. »

Elle est également revenue sur la jurisprudence sur laquelle se base le gouvernement pour imposer une obligation vaccinale qui remonte au temps où la variole sévissait et une vaccination avait été imposée. Pour la juriste, l’argumentation est infondée pour deux raisons principales. La première, la variole tuait 60% des gens à l’époque où elle sévissait alors que le Covid fait moins de 1% de morts. Ensuite, contrairement à ces vaccins connus qui arrêtent l’infection et la transmission, nous avons affaire ici à une substance expérimentale qui n’arrêtent ni l’infection ni la transmission.

Enfin, la loi dans l’affaire Jacobson donnait la possibilité de s’acquitter d’un paiement 5 dollars en cas de refus de vaccination, l’équivalent de 150 dollars aujourd’hui. Une sanction à comparer avec celle infligée aujourd’hui où refuser un vaccin expérimental revient à perdre son gagne-pain.

« Il n’y a pas de pandémie Covid »

Pour Reiner Fuellmich, qui a acquis sa renommée grâce à ses victoires lors de procès retentissants contre le géant automobile Volkswagen et la Deutsche Bank, il n’y a pas de pandémie Covid. S’il existe bien un virus en circulation dont le niveau de dangerosité est équivalent à celui de la grippe, la crise Covid est avant tout « une plandémie de tests PCR, alimentée par une opération psychologique élaborée visant à créer un état de panique constant parmi la population mondiale. »

L’avocat soutient que ce projet a été planifié de longue date par une mafia financière basée à Wall Street et à la City de Londres, composée de sociopathes ultra-riches. Leur principal bras armé pour asseoir leur contrôle sur les gouvernements est le Forum économique mondial avec, notamment, son programme Young Global Leader lancé en 1992 dont les premiers diplômés ont été Angela Merkel et Bill Gates.

Selon lui, outre la réduction massive de la population et la manipulation de l’ADN de la population restante, cette oligarchie ambitionne de détruire toute forme de commerce indépendant en vue de concentrer l’ensemble des marchés dans la main d’une poignée de multinationales dont les dirigeants agissent en coopération avec nos gouvernements. Cela nécessite également, selon eux, la destruction délibérée de la démocratie, de l’État de droit, de nos constitutions, de nos identités nationales et culturelles afin que nous acceptions à la place un gouvernement mondial unique sous l’égide de l’ONU, qui est maintenant sous leur contrôle total. Selon l’avocat, le premier ballot d’essai de ce projet de contrôle, qui porte aujourd’hui le nom de Grande Réinitialisation, du nom que lui a attribué Klaus Schwab, remonte à 2009, année au cours de laquelle la grippe H1N1 a frappé le monde.

Un discours similaire a été tenu par Ana Garner pour qui l’utilisation des tests de dépistage a permis de « justifier frauduleusement l’existence d’une pandémie » visant à mettre en œuvre un narratif de peur et une discrimination institutionnalisée à l’égard des personnes qui refusent la vaccination.

L’efficacité des traitements précoces masquée et censurée

L’avocate indienne Dipali Ojha a, elle, mis l’accent sur l’existence et l’efficacité des traitements précoces pour soigner les malades infectés au Covid-19, évoquant la prescription d’ivermectine dans les États de l’Uttar Pradesh et du Goa en Inde dans le cadre d’un protocole national qui s’est révélé un succès. Une réussite néanmoins passée sous silence par les médias, les autorités sanitaires, les réseaux sociaux et les gouvernements compromis qui poussent le vaccin comme seule solution pour guérir le Covid-19. Or, soutient-elle, ces vaccins expérimentaux, outre leur inefficacité sur la transmission de sorte que les vaccinés sont contraints de se conformer aux mesures sanitaires mesures sanitaires comme le port du masque et la distanciation sociale, causent des effets secondaires graves, y compris des décès.
 

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