Alstom va sortir des coentreprises créées avec GE dans l'énergie (PDG)

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Par AFP
Publié le 14 décembre 2017 - 13:25
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Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, lors d'une visite sur le site du groupe à Valenciennes dans
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Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, lors d'une visite sur le site du groupe à Valenciennes dans le nord, le 29 septembre 2017
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Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a confirmé jeudi que son groupe allait exercer ses options de vente et sortir de ses coentreprises avec l'américain General Electric (GE) dans l'énergie.

Ce désengagement d'Alstom, recentré sur les transports, intervient alors que GE connaît d'importantes difficultés dans sa branche énergie, dont les effectifs vont être réduits de 12.000 emplois, la France devant être préservée.

General Electric (GE) "en aura la propriété pleine et entière avec une nuance sur la partie nucléaire" qui doit faire l'objet de discussions, a précisé M. Poupart-Lafarge, qui était interrogé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les décisions de l'Etat en matière de politique industrielle.

"On se désengage", a-t-il ajouté.

Lors de l'accord conclu en octobre entre Alstom et Siemens, le groupe français avait déjà suggéré qu'il vendrait toutes les parts qu'il détenait encore dans ces trois coentreprises (énergies renouvelables, nucléaire et réseaux) créées avec General Electric au moment de leur mariage en 2014. Ces participations avaient alors été chiffrées à un total d'environ 2,5 milliards de dollars.

Le produit de ces ventes doit notamment permettre de verser aux actionnaires un dividende extraordinaire à l'occasion de la prise de contrôle par Siemens d'Alstom, désormais recentré sur les transports.

"C'est vrai que les anciennes activités énergie d'Alstom n'ont pas leur place dans cette opération", a déclaré M. Poupart-Lafarge.

Alors qu'il est reproché à Alstom d'être un actionnaire "dormant" dans ces coentreprises, M. Poupart-Lafarge a assuré que "les règles ont été établies dès le départ sur le rôle d'Alstom dans les joint-venture", à savoir "être là pour vérifier un certain nombre de décisions stratégiques", et qu'"il n'y a pas eu matière à agir" pour le groupe français.

L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, interrogé mercredi par cette même commission, avait proposé "que le gouvernement se débrouille pour faire un accord de place avec l'ensemble des investisseurs pour racheter ces entreprises qui sont très profitables".

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