Benalla : pour Marine Le Pen (RN), Macron "se comporte comme un chef de clan"

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Par AFP - Paris
Publié le 27 juillet 2018 - 12:40
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La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à la sortie d'une des auditions de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla le 25 juillet 2018 à Paris
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© GERARD JULIEN / AFP/Archives
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à la sortie d'une des auditions de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla le 25 juillet 2018 à Paris
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La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a accusé vendredi Emmanuel Macron de se comporter "comme un chef de clan", estimant qu'"il aurait dû avoir une parole officielle" sur l'affaire Benalla.

"Il se comporte comme un chef de clan, il est président de tous les Français, il n'est pas président d'En Marche. Il aurait dû avoir une parole officielle, il aurait dû s'adresser aux Français", a déclaré Mme Le Pen sur BFMTV et RMC.

"En guise de communication, on a une vidéo pseudo volée, en réalité une manœuvre de communication d'En Marche, d'un propos tenu devant des députés En Marche (...) et dans lequel il se comporte comme un chef de clan en disant +Qu'ils viennent me chercher+, sachant pertinemment que précisément la Constitution le protège", a-t-elle développé.

"C'est extrêmement immature de la part du président", a-t-elle jugé. "Ca me fait penser à ces gamins qui vont au zoo, qui sont protégés par une énorme vitre et qui viennent pour provoquer le tigre qui est derrière la vitre, sauf que ce sont les enfants qui font cela, pas le président de la République".

"C'est une affaire d'Etat (...) qui démontre qu'il existe une tentation lourde, et presque un commencement d'exécution, de la mise en œuvre d'une hiérarchie parallèle au niveau de l'Elysée, c'est-à-dire hors de tout contrôle démocratique", a-t-elle accusé.

"On a très vite compris que M. Benalla avait été chargé (...) de constituer une sorte de garde prétorienne hors de toute hiérarchie ministérielle qui serait uniquement à la botte du président", a-t-elle affirmé. "On ne peut pas accepter dans un état de droit, dans une démocratie, une police parallèle".

La députée du Pas-de-Calais a déclaré qu'elle "voterait" les motions de censure déposée par le groupe LR contre le gouvernement, et le cas échéant celle qui pourrait être également déposée par la gauche. Il s'agit pour la présidente du RN d'"une manière d'exprimer la défiance des Français".

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