Coronavirus : fin de quarantaine pour les derniers rapatriés dans le sud de la France
"Toutes négatives au test du Covid-19", les dernières personnes évacuées de Chine et rapatriées dans le sud de la France quittaient dimanche le centre de formation des pompiers à Aix-en-Provence où elles étaient confinées depuis 14 jours, a indiqué la préfecture.
Arrivées à Aix-en-Provence via Londres, ces 35 personnes avaient été évacuées de Wuhan, épicentre de l'épidémie, le 9 février. Elles se sont vues remettre un certificat de "non-contagiosité", a précisé à l'AFP la préfecture.
Les premiers départs ont eu lieu vers 07H00 et devaient s'échelonner jusqu'à la fin de la matinée, a-t-elle ajouté.
Le 16 février, 78 rapatriés avaient déjà quitté le centre de formation des pompiers à l'issue de leur période de quarantaine.
Quelque 220 rapatriés avaient également quitté les 14 et 16 février une résidence de vacances de Carry-le-Rouet, près de Marseille, après deux semaines de confinement.
Vendredi, une trentaine d'autres Français rapatriés de Wuhan ont rejoint le village de Brandille (Calvados) pour y respecter les 14 jours de quarantaine.
Dans un entretien au journal Le Parisien Dimanche, le ministre de la Santé Olivier Véran a estimé "très probable" la possibilité de nouveaux cas en France.
La France se prépare à une possible "épidémie" de Covid-19, a indiqué le ministre, qui se dit "attentif à la situation en Italie".
Sur les douze cas avérés en France d'infection au nouveau coronavirus, un seul patient reste hospitalisé, alors qu'un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.