Huit Français sur dix pour une répartition régulée des médecins libéraux sur le territoire

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 25 mars 2019 - 07:00
Image
Huit Français sur dix (82%) souhaitent une intervention des pouvoirs publics pour réguler la répartition des médecins libéraux sur le territoire
Crédits
© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Huit Français sur dix (82%) souhaitent une intervention des pouvoirs publics pour réguler la répartition des médecins libéraux sur le territoire
© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives

Huit Français sur dix (82%) souhaitent une intervention des pouvoirs publics pour réguler la répartition des médecins libéraux sur le territoire, tandis que 65% des médecins y sont opposés, selon un sondage Odoxa pour le Groupe Profession Santé (dont Le Quotidien du Médecin) publié lundi.

Plus d'un Français sur deux (51%) estiment qu'"il faut à la fois consacrer plus d'argent pour la santé et en même temps faire la chasse aux actes et dépenses inutiles", d'après cette enquête. Un avis partagé par plus de la moitié (52%) des professionnels de santé interrogés (médecins, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes, cadres de santé...).

Concernant les frais de santé, 45% des Français considèrent que "l'assurance maladie devrait rembourser davantage", alors que plus de la moitié des professionnels de santé (53%) jugent qu'elle "devrait être plus sélective dans les soins qu'elle rembourse".

Au sujet des structures médicales locales (hôpitaux, cliniques...), 48% des Français et 28% des professionnels de santé souhaitent le maintien de "toutes les structures (y compris celles ayant une faible activité) mais sans en créer de nouvelles". Un tiers des Français (35%) et des professionnels de santé (32%) veulent "ouvrir de nouvelles structures de proximité". Côté professionnels de santé, ils sont aussi 37% à plaider pour la fermeture ou la reconversion des structures ayant une activité insuffisante, ce que refusent 16% des Français.

Interrogés sur le projet de loi santé, en cours d'examen au Parlement, plus de la moitié des professionnels de santé (54%) se disent "opposés" à la création prévue de 4.000 postes d'assistants médicaux, tandis que 64% approuvent la labellisation de 500 hôpitaux de proximité. Les deux tiers (67%) saluent aussi la fin du "numerus clausus" (quotas) pour les étudiants en médecine.

Quant au grand débat national, sept Français sur dix (70%) et plus de la moitié des professionnels de santé (55%) pensent qu'il ne débouchera pas sur "des mesures utiles pour le pays". En outre, un Français sur deux (51%) et huit professionnels de santé sur dix (82%) considèrent qu'une place "insuffisante" a été accordée à la santé lors de ce débat.

Cette enquête a été réalisée en février et mars auprès d'un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, et d'un échantillon de 3.366 professionnels de santé (dont 1.040 médecins spécialistes et 929 médecins généralistes).

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.