La femme d'Yvan Colonna veut qu'Emmanuel Macron "tienne ses promesses"

Auteur:
 
Par AFP - Marseille
Publié le 09 février 2018 - 11:03
Image
Stéphanie Colonna, la femme de Yvan Colonna, interpelle le président Emmanuel Macron à la sortie d'un musée à Ajaccio, le 6 février 2018
Crédits
© Christophe Petit Tesson / EPA POOL/AFP/Archives
Stéphanie Colonna, la femme de Yvan Colonna, interpelle le président Emmanuel Macron à la sortie d'un musée à Ajaccio, le 6 février 2018
© Christophe Petit Tesson / EPA POOL/AFP/Archives

Stéphanie Colonna, la femme d'Yvan Colonna, qui avait interpellé dans la rue Emmanuel Macron lors de sa visite en Corse, a déclaré vendredi sur RTL attendre du chef de l'Etat qu'il "tienne ses promesses" et permette le rapprochement de son mari en Corse.

"Mon fils de six ans n'a pas vu son père depuis un an et demi. S'il vous plait, faites quelque chose", avait lancé Stéphanie Colonna à Emmanuel Macron alors qu'il sortait d'un musée à Ajaccio. "Que votre enfant puisse voir son père, que les personnes qui sont détenues dans notre pays puissent voir leur famille, ça fait partie des choses que nous allons assurer", lui avait alors répondu Emmanuel Macron.

"Je n’ai plus de revenu, mes ressources sont épuisées à ce niveau-là. (...) Donc financièrement je n’y arrive plus, psychologiquement je vous avoue que c’est devenu aussi très compliqué de préparer ses voyages", a déclaré vendredi sur RTL Mme Colonna pour expliquer le fait que son dernier enfant n'ait pas vu depuis longtemps son père, condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac et aujourd'hui incarcéré à Arles.

"Ça serait tellement plus simple et normal qu’il soit là à côté et que son fils puisse le voir toute les semaines", a-t-elle ajouté.

Le statut de détenu particulièrement signalé (DPS) d'Yvan Colonna, à nouveau confirmé fin janvier par une décision du Conseil d'Etat, qui a rejeté un recours de ses défenseurs, ne lui permet pas d'être transféré en Corse, où aucun établissement pénitencier ne peut accueillir ce type de détenus. Yvan Colonna est emprisonné sous ce statut --réexaminé et confirmé tous les ans-- depuis 2003.

"Moi, je n’ai qu’une chose en tête, c’est que monsieur le président m’a regardé dans les yeux, il m’a dit +je ne vous mens pas+, donc maintenant, j’attends de lui qu’il tienne ses promesses, j’espère que ce n’est pas de la poudre de perlimpinpin", a encore ajouté sur RTL Stéphanie Colonna, assurant qu'elle avait demandé à Emmanuel Macron le "rapprochement" de son mari.

Dans un communiqué distinct, l'avocat d'Yvan Colonna Patrice Spinosi a pour sa part annoncé son intention de demander un rendez-vous à l'Elysée pour "déterminer comment M. Macron entend, en pratique, +assurer+ (son) engagement" et "savoir comment le président de la République respectera la parole qu'il a donnée".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.