Les "Sea Bubbles" s'installent en Suisse, les tests à Paris "ajournés"
Les "Sea Bubbles", ces "taxis volants" sur l'eau qui devaient être testés à Paris et donc les essais y sont désormais "ajournés", s'installent finalement en Suisse, a indiqué vendredi leur inventeur, le navigateur Alain Thébault.
Les "essais sont ajournés" à Paris, a indiqué à l'AFP le navigateur, confirmant une information parue dans le Figaro, "on ne va pas continuer à pédaler dans le vide en passant des mois à discuter avec les administrations".
Selon M. Thébault, le port autonome de Paris propose des pontons pour 1.000 euros par jour, "pas de branchements" alors que deux communes suisses "nous disent +on va financer vos infrastructures+".
"Je veux voir ces bulles voler", a ajouté l'inventeur selon qui plusieurs villes du monde sont déjà preneuses de l'invention.
En avril prochain, une ligne pilote sera installée entre Genève et une commune voisine. Cinq "bulles", intégrées au réseau de transport, serviront de taxis à la demande.
Quant à Paris, "on y reviendra", a-t-il dit sans plus de précision.
Un prototype avait été testé le 16 juin sur la Seine avec à son bord la maire de Paris Anne Hidalgo, qui soutient le projet depuis ses débuts.
Les Sea Bubbles à propulsion électrique reprennent le principe de l'hydroptère développé par M. Thébault, avec des "foils", sorte d'arcs en fibre de verre, immergés qui, grâce à la vitesse, maintiennent le bateau hors de l'eau à quelque 50 cm au-dessus des vagues.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.