Une ex-députée "regrette" le retrait d'une plainte de Baylet contre elle

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Par AFP - Paris
Publié le 21 février 2018 - 21:05
Mis à jour le 22 février 2018 - 00:20
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Isabelle Attard, le 20 janvier 2016 au Parlement à Paris
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© ERIC FEFERBERG / AFP/Archives
Isabelle Attard, le 20 janvier 2016 au Parlement à Paris
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Isabelle Attard, ex-députée écologiste du Calvados, a regretté mercredi le retrait par Jean-Michel Baylet d'une plainte pour diffamation qu'il avait déposée contre elle, après qu'elle l'eut accusé d'avoir agressé une des anciennes collaboratrices de M. Baylet.

"Le 17 janvier, au lendemain de son élection à la tête de l’Union de la Presse en Région (UPREG), Jean-Michel Baylet a retiré la plainte qu’il avait déposée contre moi pour diffamation fin 2016 suite aux propos que j’avais tenus dans l’hémicycle mentionnant la plainte pour agression déposée contre lui par son ancienne collaboratrice", indique Mme Attard dans un communiqué.

"Je ne suis donc plus mise en examen dans cette affaire, je le regrette car le débat judiciaire n’aura donc finalement pas lieu", ajoute l'ex-députée, arguant que "dans ce dossier comme dans tant d’autres, la technique de l’autruche a très bien fonctionné. Jean-Michel Baylet est demeuré ministre, et les autres députés sont restés taisants".

"Et comme tant d’autres affaires, la plainte en diffamation (ou en dénonciation calomnieuse selon les cas) a été détournée de sa finalité première, utilisée comme méthode d’intimidation, contre les victimes, les témoins ou celles et ceux qui refusent l’omerta, mobilisant en vain la justice et l’énergie de celles et ceux que l’on veut faire taire".

"Quel dommage vraiment que Jean Michel Baylet n’ait finalement pas souhaité que nous débattions devant un tribunal de ses agissements envers les femmes. Mais il a probablement de bonnes raisons de se dérober une nouvelle fois", assure-t-elle.

En octobre 2016, M. Baylet, alors ministre de l'Aménagement du Territoire, avait porté plainte pour diffamation après des accusations de "violences" contre une ancienne collaboratrice, et une lettre ouverte (co-signée par Mme Attard) appelant à sa démission.

M. Baylet, ancien président du Parti Radical de Gauche, était accusé d'avoir "frappé et humilié sa collaboratrice en 2002", alors qu'il était sénateur.

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