Urgences : l'assemblée générale des grévistes vote la poursuite du mouvement
Le collectif Inter-Urgences, réuni mardi en assemblée générale, a voté la poursuite du mouvement de grève entamé il y a près de six mois, au lendemain de l'annonce par Agnès Buzyn d'un plan de "refondation" jugé insuffisant.
Les représentants des grévistes, rassemblés à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ont voté à main levée une motion rappelant leurs revendications et ont acté le principe de "rassemblements locaux" le 26 septembre, en attendant de fixer prochainement une "date de mobilisation nationale", a constaté une journaliste de l'AFP.
La "participation aux autres actions" a également été approuvée, sans appel clair à rejoindre la manifestation de la CGT mercredi à Paris.
Le collectif Inter-Urgences continue de réclamer des "réouvertures de lits", des "recrutements à la hauteur des besoins" et une "augmentation de 300 euros net mensuels pour tous les hospitaliers".
Le plan présenté la veille par la ministre de la Santé, doté de 750 millions d'euros sur trois ans, met davantage l'accent sur l'orientation des patients pour limiter l'afflux aux urgences, avec un nouveau "service d'accès aux soins" pour réguler les appels aux secours et des "admissions directes" sans passage aux urgences pour les personnes âgées.
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