Inde : des milliers de personnes pour le premier meeting de Priyanka Gandhi
Des milliers d'Indiens ont assisté lundi au premier meeting de Priyanka Gandhi Vadra, membre du célèbre clan politique des Nehru-Gandhi récemment entrée en politique, à quelques mois des élections législatives.
Priyanka Gandhi, 47 ans, a été investie le 23 janvier par le parti du Congrès (opposition), qui l'a chargée de la campagne électorale du parti pour la région orientale de l'Uttar Pradesh (nord), l'État indien le plus peuplé, crucial dans la conquête du pouvoir.
A bord d'un bus à toit ouvert, avec son frère Rahul Gandhi, président du parti du Congrès, elle a sillonné lundi la ville de Lucknow, capitale de l'Uttar Pradesh, saluant la foule qui lançait des pétales de roses et scandait leurs noms en dansant. De nombreux supporteurs portaient des t-shirts roses avec sa photo.
Priyanka Gandhi a participé ponctuellement à des campagnes électorales par le passé mais c'est la première fois qu'elle est nommée à un poste à responsabilités, s'étant globalement tenue jusqu'ici à l'écart du monde politique.
Son père Rajiv Gandhi, sa grand-mère Indira Gandhi -tous deux assassinés- ainsi que son arrière-grand-père Jawaharlal Nehru ont chacun occupé les fonctions de Premier ministre d'Inde en leur temps. Sa mère Sonia Gandhi a refusé le poste en 2004 mais a dirigé le pays dans l'ombre dix années durant, jusqu'à l'arrivée au pouvoir en 2014 des nationalistes hindous.
Le parti mise sur elle pour gagner des voix, dans sa campagne contre le Premier ministre Narendra Modi du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP), pour les élections législatives qui devraient se dérouler en avril-mai.
Le BJP avait remporté 71 des 80 sièges dans cet Etat lors des élections de 2014.
On ignore pour le moment si Priyanka Gandhi briguera un mandat électoral.
Lors d'un rassemblement, elle a appelé ses supporteurs à rejoindre la campagne de son parti pour construire "un nouvel avenir" pour l'Inde et "une nouvelle forme de politique dans laquelle tout le monde est partie prenante".
Son compte Twitter, ouvert lundi, a attiré plus de 85.000 abonnés en quelques heures.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.