"La gauche ne s'imposera pas" en Amérique latine, assure Bolsonaro à Davos
Le président brésilien Jair Bolsonaro a assuré mardi que "la gauche ne s'imposerait pas" en Amérique latine, refusant que la région devienne "bolivarienne", dans un discours devant l'élite mondiale réunie au Forum économique de Davos.
"La gauche ne s'imposera pas dans la région, ce qui de mon point de vue est une bonne chose", a affirmé le président d'extrême droite, qui s'est rapidement positionné idéologiquement dans son opération séduction à Davos, où il a présenté un "nouveau Brésil" plus ouvert à l'économie mondiale.
"Nous ne voulons pas d'une Amérique latine bolivarienne comme il y en avait une au Brésil lors des gouvernements précédents", a-t-il insisté, en allusion aux présidents de gauche Luiz Inacio Lula da Silva et Dilma Rousseff, qui se sont succédé à la tête du pays de 2003 à 2016.
Ce climato-sceptique a toutefois adopté un ton plus conciliant sur les questions environnementales, surprenant un auditoire qui l'attendait plus intransigeant sur le sujet.
"L'environnement et les efforts de développement doivent avancer main dans la main", a-t-il affirmé. "Nous ne pouvons pas donner la préférence à l'un ou à l'autre", a-t-il ajouté.
Jair Bolsonaro a pris ses fonctions le 1er janvier, après avoir été élu en octobre avec 55% des suffrages, battant Fernando Haddad, du Parti des travailleurs (PT), formation de gauche qui a gouverné le Brésil pendant 13 ans de 2003 à 2016.
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