Meurtre Khashoggi : une experte de l'ONU en Turquie

Auteur:
 
Par AFP - Ankara
Publié le 28 janvier 2019 - 12:28
Image
Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le 15 décembre 2014 lors d'une conférence de presse à Manama, à Bahreïn
Crédits
© MOHAMMED AL-SHAIKH / AFP/Archives
Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le 15 décembre 2014 lors d'une conférence de presse à Manama, à Bahreïn
© MOHAMMED AL-SHAIKH / AFP/Archives

La rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires a été reçue lundi par deux ministres turcs, au premier jour d'une visite en Turquie axée sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

"J'ai rencontré @AgnèsCallamard (...) qui est en #Turquie pour enquêter sur le meurtre de Jamal Khashoggi", a annoncé dans la matinée sur Twitter le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu, partageant une photo de la rencontre.

La rapporteure, Agnès Callamard, a été reçue plus tard dans la journée par le ministre turc de la Justice, Abdulhamit Gül, ont indiqué les services de ce dernier, sans préciser la teneur des discussions.

Mme Callamard tentera lors de sa visite cette de plusieurs jours de faire la lumière sur la mort, le 2 octobre 2018, de l'éditorialiste Jamal Khashoggi, tué par des agents saoudiens au consulat de son pays à Istanbul.

Près de quatre mois après sa mort, le corps du journaliste, qui écrivait notamment pour le Washington Post, n'a toujours pas été retrouvé.

Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et a nettement terni la réputation du prince héritier Mohammed ben Salmane qui est accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre.

Ryad a toutefois imputé ce meurtre à des éléments "incontrôlés". Le procès de 11 suspects s'est ouvert début janvier en Arabie saoudite et le procureur général a requis la peine de mort contre cinq d'entre eux.

Ankara a plusieurs fois souligné la nécessité d'une enquête internationale sur cette affaire, déplorant le manque de transparence de l'enquête saoudienne.

Kenneth Roth, le directeur de Human Rights Watch, a souligné que Mme Callamard était simplement "une rapporteure spéciale" et n'avait pas d'autorité pour parler au nom de l'ONU.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.