Salvini envisage d'être candidat à la présidence de la Commission européenne

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Par AFP - Rome
Publié le 18 octobre 2018 - 11:46
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Matteo Salvini à Rome le 17 octobre 2018
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© Mladen ANTONOV / AFP
Matteo Salvini à Rome le 17 octobre 2018
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Matteo Salvini, patron de l'extrême droite italienne et homme fort du gouvernement à Rome, a déclaré jeudi qu'il envisageait d'être candidat à la présidence de la Commission européenne en cas de victoire d'une coalition souverainiste aux prochaines élections européennes.

"C'est vrai, des amis de différents pays européens me le demandent, me le proposent", a déclaré M. Salvini dans un entretien publié par le journal La Repubblica. "Cela fait plaisir qu'ils voient en moi un point de référence pour la défense des peuples, même en dehors de l'Italie".

"En ce moment, entre le budget, l'Europe, les immigrés, je n'ai pas eu le temps d'évaluer la proposition. Le mois de mai est encore loin. Nous verrons, j'y réfléchis", a ajouté l'allié italien de Marine Le Pen.

Agé de 45 ans, M. Salvini est arrivé en 2013 à la tête de la Ligue du Nord, parti sécessionniste alors au bord du gouffre, et en a fait une formation nationaliste triomphante, sous le slogan "Les Italiens d'abord".

Après avoir dépassé Silvio Berlusconi au sein d'une coalition de droite en récoltant 17% des voix aux élections législatives de mars, il s'est allié avec le Mouvement 5 étoiles (antisystème) pour gouverner.

Avec un discours de fermeté face aux migrants ou à Bruxelles, il dépasse désormais les 30% d'intentions de vote dans les sondages.

Le président de la Commission européenne est nommé par le conseil des chefs d'Etat et de gouvernement, mais sur proposition du parti ou groupe majoritaire au Parlement européen.

Dans l'entretien, il attaque d'ailleurs une nouvelle fois la Commission européenne et son président Jean-Claude Juncker, très critiques du projet de budget italien.

"Nous sommes responsables devant 60 millions d'Italiens, pas devant eux. Le budget ne changera pas d'une virgule. Mais qu'ils ne se permettent pas d'envoyer troïka ou commissaires. Qu'ils arrêtent, et qu'ils laissent travailler le gouvernement des Italiens", a-t-il lancé.

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