Yémen : le chef des observateurs de l'ONU arrive à Aden (AFP)
Le chef des observateurs civils de l'ONU chargés de consolider la trêve dans le port stratégique yéménite de Hodeida, le général néerlandais Patrick Cammaert, est arrivé samedi à Aden (sud), a constaté un journaliste de l'AFP.
Le général Cammaert est accompagné d'une équipe réduite d'observateurs. Selon un responsable yéménite, il doit rencontrer à Aden, où est basé le gouvernement reconnu par la communauté internationale, des dirigeants yéménites, avant de se rendre dans la capitale Sanaa puis à Hodeida, deux villes sous contrôle des rebelles Houthis.
Vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité une résolution prévoyant d'envoyer des observateurs civils au Yémen afin notamment de sécuriser le fonctionnement du port stratégique de Hodeida et de superviser l'évacuation des combattants de cette ville.
La résolution rédigée par le Royaume-Uni entérine également les acquis obtenus lors des récentes consultations inter-yéménites tenues en Suède.
Le texte insiste sur "le plein respect par toutes les parties du cessez-le-feu décrété pour la province de Hodeida".
Il autorise l'ONU "à établir et à déployer, pour une période initiale de 30 jours à compter de l'adoption de la résolution, une avant-garde pour commencer un travail d'observation", sous la direction du général à la retraite Patrick Cammaert.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.