Débat national : Édouard Philippe "regrette" le départ de Chantal Jouanno

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 09 janvier 2019 - 16:28
Image
Le Premier ministre Edouard Philippe lors d'une conférence de presse à Paris, le 9 janvier 2019
Crédits
© Christophe Ena / POOL/AFP
Le Premier ministre Edouard Philippe lors d'une conférence de presse à Paris, le 9 janvier 2019
© Christophe Ena / POOL/AFP

Le Premier ministre Edouard Philippe a regretté mercredi la décision de Chantal Jouanno de se retirer du pilotage du débat national mis en place pour sortir de la crise des "gilets jaunes", déclarant cependant n'y voir qu'une "péripétie".

"J'ai pris acte de la démission de Mme Jouanno, que je regrette. Je la regrette d'abord parce qu'elle intervient tard dans le processus, et que c'est une complexité supplémentaire de ce débat", a-t-il affirmé à l’issue d'un séminaire du gouvernement.

"Cela dit, je voudrais dire que ça n'est qu'une péripétie. Ce qui compte ça n'est pas les personnes, ce qui compte c'est ce débat", a-t-il poursuivi.

"Nous croyons à ce débat, nous pensons qu'il est indispensable. Nous pensons que dans la phase que connaît notre pays, nous devons être à la fois extrêmement ouverts à un débat productif et utile, et évidemment très fermes sur le fonctionnement des institutions républicaines".

La présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), Chantal Jouanno, a annoncé mardi soir son retrait du "grand débat national" destiné à sortir de la crise des "gilets jaunes", après la polémique suscitée par son salaire mensuel de 14.666 euros.

Interrogé sur l'éventuelle démission de Mme Jouanno de la CNDP, M. Philippe a souligné que son mandat était "irrévocable", tout en estimant qu'il lui appartenait de "se déterminer". "Elle le fera en conscience, elle aura l'occasion de le faire, ça me semble parfaitement naturel", a-t-il dit.

Le Premier ministre a affirmé qu'il répondrait lundi à la question de savoir qui fera la synthèse des débats, de la CNDP ou du gouvernement.

"C'est une excellente question parce qu'elle touche aux questions d'impartialité et de transparence que j'évoquais au départ (...) Nous souhaitons offrir l'ensemble des garanties qui permettront aux Français de constater que ce débat est impartial, qu'il est transparent et surtout qu'il est utile", a-t-il répondu.

Le débat se déroulera notamment via des "réunions d'initiatives locales", des "stands mobiles", une plateforme numérique et au travers de "conférences citoyennes régionales qui permettront à une centaine de Français tirés au sort dans chaque région, à la fin de du processus du débat, de pouvoir donner leur avis sur ce qu'ils ont entendu", a-t-il détaillé.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon, un désillusionné à la quête de sa VIe République
PORTRAIT CRACHE - De l'UNEF à la fondation de La France Insoumise, le chemin politique de Jean-Luc Mélenchon est un véritable tourbillon de dissidences, de réactions ...
18 mai 2024 - 16:30
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.