Référendum en Nouvelle-Calédonie : Philippe réaffirme l'impartialité du gouvernement

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 16 octobre 2018 - 21:00
Image
Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, le 16 octobre 2018
Crédits
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, le 16 octobre 2018
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Edouard Philippe a réaffirmé l'impartialité du gouvernement dans l'organisation du futur référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, prévu le 4 novembre, assurant devant les sénateurs qu'il ne "bougerait pas de cette ligne".

Le 4 novembre, 174.154 électeurs de Nouvelle-Calédonie décideront du maintien ou pas de l'archipel au sein de la République française. Ils répondront à la question : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?"

Il était interpellé par le sénateur LR de Nouvelle-Calédonie Pierre Frogier, qui a regretté que le Premier ministre ait décidé "de se taire" et de "ne pas faire valoir sa préférence". "Pourquoi une telle gêne à s'engager, à dire sa préférence (...)?", a-t-il demandé.

Si comme le prévoient les sondages, le non à l'indépendance l'emporte, "finirez-vous par admettre que la lecture indépendantiste de l'accord de Nouméa aura vécu", a-t-il poursuivi, souhaitant que le Premier ministre prenne "l'engagement" de tenir compte "de la volonté exprimée le 4 novembre par la majorité des Calédoniens et que le résultat de ce référendum ne leur sera pas confisqué".

Ce référendum est prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 et destiné à sceller la réconciliation entre Kanak et Caldoches après les violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d'otage et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988, faisant 25 morts.

"Il m'est apparu, à moi et à d'autres chefs de gouvernement avant moi que dans l'organisation de cette consultation, il convenait que l'Etat soit impartial", a répondu Edouard Philippe. "C'est la ligne que je me suis fixée dès ma nomination, c'est la ligne qui a été rappelée par le Président de la République lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, et c'est la ligne dont je ne bougerai pas parce que je pense que c'est la bonne ligne".

Il a précisé qu'après le scrutin, le gouvernement prendrait "un certain nombre d'initiatives pour faire en sorte que l'avenir de la Nouvelle-Calédonie soit construit de bonne foi, avec des femmes et des hommes qui veulent s'engager pour une vie en commun. Nous avons tous à y gagner, la Nouvelle-Calédonie et la République".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.