Bain du Nouvel An : tour d'horizon en Europe d'une tradition "givrée"

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Par AFP - Paris
Publié le 01 janvier 2019 - 20:01
Mis à jour le 02 janvier 2019 - 07:53
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Des baigneurs participent au traditionnel bain du Nouvel An en mer Baltique à Ystad, dans le sud de la Suède, le 1er janvier 2019.
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© Johan NILSSON / TT NEWS AGENCY/AFP
Des baigneurs participent au traditionnel bain du Nouvel An en mer Baltique à Ystad, dans le sud de la Suède, le 1er janvier 2019.
© Johan NILSSON / TT NEWS AGENCY/AFP

D’Edimbourg à Lisbonne, en passant par Berlin, partout en Europe les baigneurs les plus téméraires se sont jetés mardi dans des eaux glacées pour célébrer le passage à la nouvelle année.

La température de l'eau ? "9... 9-10, un petit 9. Mais c'est bon ! Ça fait du bien !", lance Claudy qui participe avec près de 1000 autres baigneurs au "bain des givrés" à Malo-les-Bains, une station balnéaire située dans le nord de la France.

A midi pile, les baigneurs ont sprinté depuis la digue jusque dans les eaux glacées, pour certains jusqu'à mi-jambes, une coupe de champagne à la main, quand d'autres ont plongé entièrement et plusieurs fois.

Pour braver les vagues, la plupart avaient enfilé des déguisements excentriques et décalés, ici des capes de super-héros, des perruques ou encore... des gilets jaunes.

A La Haye, au Pays-Bas, ils étaient près de 10.000 selon les organisateurs à avoir participé au coutumier plongeon du Nouvel An.

Toujours dans la mer du Nord, mais de l'autre côté de la frontière avec l'Allemagne, sur l'île de Nordeney 500 baigneurs, petits et grands, se sont eux aussi jetés à l'eau.

Avec une température ne dépassant pas les cinq degrés, ils étaient nombreux, emmitouflés dans leur manteau, à être restés sur la plage pour immortaliser l'exploit avec leur smartphone.

Dans la capitale allemande, seul les aficionados ont osé braver le froid mardi. Sourire aux lèvres, onze membres du club de natation d'hiver "Berliner Seehund" (les Phoques de Berlin) ont barboté paisiblement dans l'eau réfrigéré du lac d'Oranke, à Berlin. Question d'habitude.

Pour le plaisir, mais aussi pour la bonne cause: à South Queensferry, près d'Edimbourg, ils étaient des centaines à avoir sauté dans l'estuaire du fleuve Forth lors du "Loony Dook". Ce bain annuel créé par deux amis en 1987 pour essayer de se remettre des excès de la veille, permet aujourd'hui de récolter des fonds pour des organismes de bienfaisance. Le tout, dans une ambiance jeune et festive.

Ici des femmes en robe de soirée font la planche et côtoient des princesses installées dans des bouées licorne. Plus loin, un Donald Trump, plus vrai que nature, s'éclabousse d'eau tout en prenant la pose face aux photographes.

Au sud de l'Europe, sur la plage portugaise de Carcavelos, dans la banlieue de Lisbonne, les baigneurs ont eux aussi fait preuve d'inventivité. Père Noël, prisonniers et joueurs de foot profitaient ensemble de leur premier bain.

La veille, au Cap d'Agde (sud de la France) c'était dans le plus simple appareil que plusieurs Français avaient plongé nus dans la mer Méditerranée pour dire au revoir à 2018.

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