Thierry Beccaro était un enfant battu, il se confie
Thierry Beccaro est resté silencieux pendant des années mais a finalement trouvé la force d'en parler. Pour la première fois, le présentateur de Motus s'est confié sur son passé d'enfant battu, livrant son témoignage dans son livre Je suis né à 17 ans... (Ed Plon), en librairie depuis le 14 février. Victime de "violences physiques et psychologiques insensées" et confronté à "des déluges de gifles et de coups", il est revenu sur ses blessures lors d'une interview accordée à Paris-Match.
Agé de 61 ans, il a livré un message optimiste chargé d'espoir. "Moi j'ai eu cette chance de basculer vers la lumière. Ce livre n'a d'intérêt que si on le prend dans son ensemble et pas si on s'attarde seulement sur mes blessures d’enfance. Je voulais montrer ce qu'est la résilience, comment on peut se reconstruire malgré tout et aussi faire comprendre aux gens que les petites gifles, les coups, les humiliations, les phrases maladroites que l’on reçoit quand on est enfant, ça vous abîme et ça donne des adultes fragilisés", a-t-il expliqué au magazine confiant qu'il s'était rendu chez un psy pendant des années pour se faire aider.
Il a ensuite expliqué qu'il avait écrit ce livre pour dénoncer cette omerta sur la maltraitance subie par les enfants. "Le silence des voisins, de la famille... Comment voulez-vous qu’on se défende quand on est enfant face à des adultes violents?", a-t-il confié expliquant qu'il ne pouvait plus à présent assister à des scènes de violence. "Il m'est arrivé d'aller voir un papa qui avait giflé son fils en public et de lui dire +Il ne faut pas faire ça+".
Lire aussi - Toulouse: un petit garçon violemment frappé à coups de ceinture et de bâton, 3 ans de prison pour la mère
Interrogé également par Télé Star, Thierry Beccaro a confié que son père était violent sous l'emprise de l'alcool, revenant notamment sur une violente dispute entre ses parents lors de laquelle son père avait dégainé son fusil en direction de sa mère.
"C'est incommensurable! J'aurais voulu être un héros comme dans mes rêves les plus fous, lui casser un vase sur la tête. Je n'ai pas pu le faire (...) J'ai juste demandé: +Papa, qu'est-ce que tu fais?+. Il a baissé l'arme et saisi ma mère à la gorge", a-t-il confié.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.