"Baby Phone" : pour Olivier Casas, "le plus dur ça a été d'arriver jusqu'au tournage"

Auteur(s)
Victor Lefebvre
Publié le 03 mars 2017 - 17:10
Mis à jour le 04 mars 2017 - 00:46
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Olivier Casas, Réalisateur de Baby Phone.
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©MI/FS
"Quand on se lance dans un premier film, on ne sait pas trop où on va", raconte Olivier Casas à "FranceSoir".
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Ce mercredi sort dans les salles "Baby Phone", premier long-métrage d'Olivier Casas. A quelques jours du verdict des spectateurs "c'est l'excitation qui domine", assure à "FranceSoir" celui qui a coécrit et coproduit cette comédie sur l'amitié, avec et grâce à "toute une bande" d'amis.

Jusqu'ici réalisateur de courts-métrages, Olivier Casas plonge dans la cour des grands en sortant mercredi 8 la comédie Baby Phone. "Une vision très acide et en même temps optimiste de l'amitié", a-t-il confié à FranceSoir à quelques jours de la sortie.

 

>C'est votre premier long-métrage, une comédie, et vous allez vous soumettre au jugement du grand public. Quel sentiment domine? L'appréhension? L'excitation? La sérénité?

"Ce qui domine c'est vraiment l'excitation. On ne peut pas être serein. Ce qui est sûr c'est que j'aime le film, j'aime ce qu'on a fait tous ensemble avec mes camarades. Je l'aime et quoi qu'il arrive, je suis content de ce qu'il est. Maintenant le temps passe extrêmement vite. A chaque fois je me dis +tiens, on est à quatre semaines de la sortie+, puis à deux, ça va à une vitesse folle.

"J'ai hâte que le film rencontre le public parce que tout ce travail, on l'a fait pour qu'il soit vu, pour que le public soit ému, pour qu'il rit".

 

>Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour en arriver là, dans un milieu souvent accusé de ne pas faire de cadeaux aux nouveaux venus?

"Ça n'a pas été de convaincre les acteurs parce qu'ils m'ont fait confiance, et ça ils savent que je ne les en remercierait jamais assez. Parce que quand on se lance dans un premier film, on ne sait pas trop où on va et ce sont eux qui vont au front et qui prennent les risques.

"Le plus dur ça a été d'arriver jusqu'au tournage, de convaincre les financiers, les gens qui permettent que le film existe. C'est un peu les montagnes russes. Il y a un accord d'un côté, un +non+ de l'autre. Et à un moment donné les planètes s'alignent et on commence à entrevoir le tournage et on ce dit: +il faut foncer et puis y aller+".

 

>C'est un film sur une bande de potes, et on a l'impression qu'il a aussi été fait par une bande de potes...

"Carrément, et au-delà de l'écran. J'ai coproduit le film avec un de mes amis les plus proches qui s’appelle Sylvain Goldberg, et il y a eu beaucoup d'amis (autour de ce film). J'ai coécris avec ma femme, avec un de mes meilleurs potes. A L'Alpe d'Huez (le film a été sélectionné pour le festival consacré aux comédies, NDLR), on était toute une bande, je crois l'équipe la plus nombreuse parce que c'était plein de gens qui avaient envie que le film existe, qui sont potes dans la vie et sans qui on ne serait pas là".

 

>Dans le film il est question d'un homme qui est prêt à avaler pas mal de couleuvres pour monter son projet artistique. Il faut y voir du vécu? Une critique du milieu du cinéma?

"Ce n'est pas forcément lié au milieu. Ce qui m'intéressait c'était de peindre un tableau de l'amitié et de ce qu'elle a parfois de moins réjouissant. C'est à la fois une vision très acide et en même temps optimiste de l'amitié parce que malgré tout, ces personnages ont envie de rester potes. C'est un film qui parle aussi du pardon. Parfois on est déçu par ses potes, parfois on les déçoit. Je pense que si on veut conserver ses amis, il faut accepter les goûts de chacun".

 

(Voir ci-dessous la bande-annonce de Baby Phone):

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