L'amitié, meilleur remède contre la douleur

D'après une récente étude, l'amitié serait plus efficace pour lutter contre la douleur que les médicaments à base d'opiacés. En cause: les endorphines. Libérées par les liens sociaux, ces hormones du plaisir jouent le rôle d'antidouleur naturel pour l'organisme.

Avoir des amis, c'est bon pour le moral, certes, mais aussi pour la santé. D'après une étude récemment publiée dans la revue Nature, l'amitié serait plus efficace pour lutter contre la douleur que les médicaments à base d'opiacés.

Pour en arriver à cette heureuse conclusion, des chercheurs de l'Université d'Oxford ont suivi 1.100 participants et analysé le lien entre le nombre de personnes qu'ils contactaient au moins une fois par mois et leur tolérance à la douleur. Ils ont ainsi pu observer que les volontaires les plus entourés étaient ceux qui souffraient le moins.

Cela peut s'expliquer par la présence des endorphines, plus connues sous le nom d'hormones du plaisir. Favorisées par les liens sociaux, elles ont des propriétés analgésiques connues et procurent une sensation de bien-être, voire d'euphorie, jouant ainsi le rôle d'antidouleur naturel pour l'organisme. " En tant qu’espèce, nous avons évolué pour prospérer dans un environnement socialement riche, mais dans cette ère numérique, les lacunes dans nos interactions sociales peuvent faire partie des facteurs négligés qui contribuent à la détérioration de notre santé", explique Katerina Johnson, l'auteur de l'étude, citée par les sites Pourquoi Docteur et ActuSanté.

Les chercheurs ont également remarqué que les personnes stressées avaient moins d'interactions sociales que les autres. Etonnement, il en est de même pour les sportifs. Peut-être car au cours d'une une activité physique, la fabrication d'endorphines peut-être multipliée par cinq. C'est pourquoi, les médecins conseillent souvent aux personnes déprimées de faire du sport au moins trente minutes par jour.