Admission post-bac : 70% des bacheliers savent dans quelle filière ils seront à la rentrée
La troisième phase de la plateforme Admission post-bac (APB) s’est terminée mi-juillet et 68,8% des candidats ont accepté la proposition émise par le site, a annoncé mercredi 20 le ministère de l’Education. Ces résultats sont en hausse par rapport à ceux de l’année 2015.
Cette année, 761.659 jeunes, des lycéens en terminale et des étudiants en réorientation, s’étaient inscrits sur APB, soit 3% de plus que l’année précédente. Les 30% d’inscrits sans affectation sont dans trois situations: ceux qui n’ont pas accepté la proposition qui leur était faite avant l’échéance du 19 juillet, ceux qui n’ont pas eu de proposition et ceux qui n’ont pas eu leur bac. Les élèves n’ayant pas accepté la proposition vont être relancés individuellement jusqu’au vendredi 22, ceux n’ayant pas d’orientation pour la rentrée vont bénéficier de la procédure complémentaire et pourront émettre de nouveaux vœux jusqu’au 9 septembre. Ils seraient 62.328 dans ce cas de figure selon le ministère de l’Education.
Quatre filières sont toujours "sous tension", c’est-à-dire qu’elles sont demandées par un nombre de candidats plus important que les places qui y sont disponibles. Ce sont les licences de droit, la première année de médecine (Paces), les licences de psychologie et celles de Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Le secrétaire d'Etat à l'Enseignement Supérieur Thierry Mandon s'est dit satisfait des "améliorations apportées au système, [qui] ont permis qu’aucun tirage au sort ne soit cette année effectué pour les licences de droit et de première année de médecine". Le tirage au sort connaît un recul important puisque 80 licences y ont eu recours cette année contre 190 l’an dernier, soit "une disparition de 70%" de cette pratique selon le ministère.
Seulement, la faculté de psychologie de Bordeaux et plusieurs facultés de Staps ont quand même dû y avoir recours pour sélectionner les candidats. La filière Staps reste la principale touchée par cette méthode de sélection: 20.000 places sont disponibles pour 29.000 candidatures. Le tirage au sort est souvent dénoncé par les étudiants car le code de l’éducation interdit la sélection à l’entrée à l’université pour les filières non sélectives.
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