Affaire Fillon-Jouyet : l'avocat de François Fillon critique les journalistes du "Monde"

Auteur(s)
Maxime Macé
Publié le 12 novembre 2014 - 09:56
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Jean-Pierre Versini-Campinchi invité d'Europe-1 le 12.11.14.
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L'avocat de François Fillon, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, invité d'Europe-1 ce mercredi..
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L'avocat de François Fillon, Jean-Pierre Versini-Campinchi, s'est exprimé sur l'affaire Fillon-Jouyet, sur Europe-1 ce mercredi matin. Il a sévèrement critiqué les journaliste du "Monde", qui ont selon lui "un comportement d'auxiliaires de police politique".

Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat de François Fillon, a réagi aux propos tenu dans Le Figaro par le fameux "troisième homme" de l'affaire Fillon-Jouyet, Antoine Gosset-Grainville. Celui affirme que le déjeuner du 24 juin dernier "n'a pas porté sur des questions de politique nationale, encore moins sur les affaires de l'UMP".  

Pour l'avocat de l'ancien Premier ministre, invité d'Europe-1 ce mercredi, "il n'y a pas de raisons de ne pas croire M. Gosset-Grainville. Cela prouve bien que Jean-Pierre Jouyet est seul avec ses déclarations. Il dit des choses catégoriquement fausses, voilà pourquoi mon client a porté plainte en diffation contre lui".

Il a par ailleurs ajouté qu'à sa connaissance, "François Fillon ne demande pas la démission du Secrétaire général de l'Elysée, car celui-ci va très probablement démissionner de lui-même".

Alors que lundi, Jean-Pierre Versini-Campinchi avait demandé à ce que l'enregistrement (entre Jean-Pierre Jouyet et les journalistes du Monde) qui incriminerait François Fillon soit remis à la justice pour être versé au dossier, il a reçu mardi une fin de non-recevoir de la part des journalistes. "C'est faire fi du fonctionnement de la justice de notre pays, on nous cache délibérément un élément fondamental de l'affaire", a-t-il expliqué.

Et d'ajouter: "je ne suis pas sûr que ces deux journalistes aujourd'hui soient des enquêteurs normaux. Ces deux journalistes ont un comportement d'auxiliaires de police politique".

Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les deux journalistes en question, ont invoqué le secret des sources et la liberté de la presse pour justifier de ne pas remettre cet enregistrement à l'entourage de François Fillon. Une position qui fait bondir l'avocat de l'ancien Premier ministre: "le secret des sources a été pulvérisé par les deux journalistes en question en livrant le nom de Jean-Pierre Jouyet!". "C'est désolant et affligeant qu'on invoque la liberté de la presse. La liberté de la presse, c'est lutter contre les journalistes emprisonnés ou décapités, ce n'est pas la liberté de calomnier", a-t-il ajouté.

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