Grand débat : moins de réunions dans les "banlieues", regrette Lecornu

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 30 janvier 2019 - 10:34
Image
Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sebastien Lecornu quitte l'Elysée après le Conseil des ministres, le 24 octobre 2018
Crédits
© Eric FEFERBERG / AFP
"Il y a un peu moins de réunions" dans "les banlieues et les quartiers difficiles", a relevé Sébastien Lecornu.
© Eric FEFERBERG / AFP

"Il y a un peu moins de réunions" dans "les banlieues et les quartiers difficiles", alors que sur le reste du territoire la "répartition de ces réunions (est) assez homogène", a relevé mercredi Sébastien Lecornu coanimateur du grand débat national.

Depuis le début de l'organisation du grand débat national lancé par Emmanuel macron pour éteindre la grogne sociale née du mouvement des "gilets jaunes", il y a eu "un demi-million de contributions directes sur le site internet", a rappelé le ministre chargé des Collectivités territoriales au micro de France Inter.

Ces "500.000 contributions ne comptabilisent pas les contributions papiers installées dans les mairies, courriers qui nous arrivent en grand nombre à la mission du grand débat ou les courriers qui arrivent directement dans les ministères, à Matignon ou à la présidence de la République", a-t-il précisé.

En outre, "2.700 réunions d'initiatives locales" ont été organisées "sans impulsion jacobine" ces trois dernières semaines et "60% de ces réunions sont organisées par des élus locaux ou institutions locales, ce qui crée une répartition de ces réunions assez homogènes sur le territoire", a-t-il relevé.

Seul bémol: "Les banlieues et les quartiers difficiles sur lesquels il y a un peu moins de réunion", où "il faut qu'on fasse attention (...), où peut-être il faut qu'on accompagne davantage nos concitoyens pour organiser ces réunions", a-t-il suggéré, précisant que le ministre du Logement Julien Denormandie "s'y emploie", comme la ministre des Outre-mer Annick Girardin avec les ultramarins.

Interrogé sur la fin de la règle du non-cumul des mandats voté sous François Hollande, Sébastien Lecornu a admis que "cela fait partie des sujets qui sont mis au débat. Moi je n'y suis pas favorable, alors que j'étais favorable au cumul lorsque j'étais élu".

"Si j'étais toujours président du conseil départemental de l'Eure et en même temps ministre, bien que je ne dorme pas beaucoup et que je pense être assez courageux, je n'arriverai pas à faire les deux en même temps", a-t-il ajouté.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon, un désillusionné à la quête de sa VIe République
PORTRAIT CRACHE - De l'UNEF à la fondation de La France Insoumise, le chemin politique de Jean-Luc Mélenchon est un véritable tourbillon de dissidences, de réactions ...
18 mai 2024 - 16:30
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.