La loi sur la protection de l'enfance promulguée ce mardi

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 15 mars 2016 - 13:57
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Une mère et ses deux enfants.
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©Gile Michel/Sipa
La loi sur la protection de l'enfant a été promulguée et publiée ce mardi 3.
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Offrir aux enfants placés à l'aide sociale un parcours plus stable et à favoriser leurs premiers pas dans l'âge adulte, c'est l'obejctif dela proposition de loi de Michelle Meunier, sénatrice (PS) de Loire-Atlantique, et Muguette Dini, sénatrice (UDI) du Rhône, relative à la protection de l'enfant promulgué ce mardi.

La loi sur la protection de l'enfant, destinée à offrir aux enfants placés à l'aide sociale un parcours plus stable et à favoriser leurs premiers pas dans l'âge adulte, a été promulguée et publiée ce mardi 3  au Journal officiel. La loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l'enfant avait été adoptée définitivement par le Parlement le 1er mars.

Elle découle d'une proposition de loi de Michèle Meunier, sénatrice PS, et Muguette Dini, ex-sénatrice centriste. Ce texte entend améliorer la gouvernance nationale et locale de la protection de l'enfance ou encore contribuer à la sécurisation du parcours de l'enfant.

Près de 300.000 enfants sont pris en charge par les services départementaux de l'Aide sociale à l'enfance, la moitié placés en familles d'accueil et foyers, les autres suivis à domicile.

L'une des dispositions phares concerne l'allocation de rentrée scolaire: versée jusqu'alors sous conditions de ressources aux familles, y compris si leurs enfants étaient confiés à l'aide sociale, elle sera désormais placée sur un compte géré par la Caisse des dépôts jusqu'à la majorité des enfants, afin qu'ils disposent d'un petit pécule à leur entrée dans l'âge adulte.

La loi réforme l'adoption simple, qui devient irrévocable jusqu'à la majorité de l'enfant, sauf à la demande du ministère public en cas de motifs graves.

Par ailleurs, le texte inscrit spécifiquement l'inceste dans le Code pénal et crée une infraction de non-dénonciation d'une agression sexuelle commise sur un mineur.

Il encadre l'utilisation des tests osseux, qui sont pratiqués notamment pour déterminer l'âge de jeunes migrants se disant mineurs: seule l'autorité judiciaire pourra décider du recours à ces tests, après recueil de l'accord de l'intéressé.

 

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