Primaire de la droite : Les Républicains demandent deux euros de participation, à chaque tour

Comme la gauche en 2011, la droite demande une participation financière aux électeurs souhaitant voter à la primaire de la droite pour désigner le candidat LR à la présidentielle de 2017. Elle est de deux euros. Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire à droite, demande aux électeurs de "faire l'appoint".

Il est parfois difficile de faire l'appoint à la boulangerie, à l'entré de la piscine voire devant un caddie de supermarché... Et cette difficulté sera de mise pour les électeurs souhaitant participer à la primaire de la droite qui se déroule les 20 et 27 novembre.

En effet, parmi les conditions à remplir pour pouvoir participer à ce vote, il faudra verser deux euros, à chaque tour, aux Républicains afin de participer aux frais engagés par le parti pour l'organisation de la primaire (soit entre 6 et 9 millions d'euros). Pour autant, il a été demandé de ne pas venir avec un sac de centimes ou d'espérer casser un gros billet. Dans un entretien avec les lecteurs du journal Le Monde Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire à droite, l'a souligné: "merci de venir avec une pièce de deux euros ou deux pièces d’un euro. Et merci de faire l’appoint!".

A titre de comparaisons, lors de la primaire de gauche en 2011 qui avait vu la victoire de François Hollande, le parti socialiste avait demandé une participation d'au moins un euro, certains ayant donné un peu plus. Chez Les Républicains, cette possibilité a été exclue, c'est deux euros un point c'est tout. A noter que comme le souligne Thierry Solère "ce n’est pas un don juridiquement parlant donc cela n’ouvre pas droit à un reçu fiscal". Aucune exception n'est non plus prévue.

Pour participer au scrutin il faudra également signer un charte émise par la Haute Autorité de la primaire. Cette dernière stipule que l'on "partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et que l'on s’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France".