Ruffin (LFI) craint une diminution des emplois aidés

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 16 août 2017 - 13:25
Image
Le député LFI François Ruffin à l'Assemblée nationale, le 26 juin 2017
Crédits
© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
Le député LFI François Ruffin à l'Assemblée nationale, le 26 juin 2017
© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives

Le député LFI François Ruffin s'est inquiété mercredi d'une diminution des emplois aidés, appelant le gouvernement à ne pas leur appliquer "le même raisonnement que pour les APL" et à instaurer une "autre politique sociale" avant de les réformer.

Interrogé sur RMC, le député de la Somme a rappelé qu'ils représentaient "des centaines de milliers d'emplois pour des gens qui parfois accèdent difficilement à de l'emploi".

"Muriel Pénicaud dit +oui mais c'est pas du bon emploi+, j'entends, mais on est dans un raisonnement qui est le même que celui pour les APL (...) Commencez par faire une autre politique sociale, par faire une autre politique du logement, et ensuite diminuez les aides qui existent. On ne peut pas supprimer quelque chose en ne disant pas ce qu'il y a à la place", a-t-il plaidé.

"Les contrats aidés sont extrêmement coûteux (...) et ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage", avait déclaré la ministre du Travail Muriel Pénicaud début août. "Il vaut mieux une économie dynamique que des emplois aidés", a renchéri mercredi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dans Le Figaro.

Interrogé sur la rentrée à venir, M. Ruffin s'est refusé à promettre de grands mouvements sociaux.

"On voit la chute vertigineuse de Macron dans les sondages. Il y a quand même des signes qui montrent qu'il peut y avoir un (...) réveil possible", a-t-il avancé, mais "on est dans une année où il y a quand même eu la présidentielle, (...) où du coup, on a un gouvernement qui a encore peut-être une certaine légitimité, ce n'est pas les années les plus faciles pour la contestation", a-t-il poursuivi.

"Ce que je vois à l'Assemblée nationale, c'est du flan", a également déploré le néo-député. "Le Parlement est un bureau d'enregistrement des désirs du président, avec des députés qui votent en cadence", a-t-il regretté, soulignant que le problème n'était pas "propre" au quinquennat Macron. Il a proposé des élections législatives "le même jour que la présidentielle" ou "un an après, mais pas à un mois d'intervalle".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lula
Lula Da Silva : une barbe cache-misère politique ou masque de l’autoritarisme ?
Luiz Inácio Lula da Silva est un personnage simple en apparence mais complexe en substance. Sous sa barbe blanche, ses fossettes et son sourire aux dents refaites, le ...
27 avril 2024 - 14:36
Politique
02/05 à 20:45
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.