Stéphane Le Foll sur les critiques à gauche : "si on n'a pas un peu de fierté de ce qu'on a fait, on ne peut pas demander aux autres d'en avoir pour nous"

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AS
Publié le 16 décembre 2014 - 09:09
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Stéphane Le Foll était l'invité de RTL ce mardi 16 décembre.
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Stéphane Le Foll était sur RTL ce mardi.
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Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, était l'invité de RTL ce mardi 16 décembre. Il a défendu l'action du gouvernement et est revenu sur les problématiques que rencontrent les céréaliers français.

Les revenus des agriculteurs en baisse

"Ces revenus sont bas. Les aides européennes c'est 9,1 milliards d'euros, la baisse est très légère. Le problème est celui des prix sur les marchés, pas des aides. Avec l'humidité il y a eu moins de production et une qualité moins bonne pour le blé".

"Je suis attentif sur l'embargo russe et je suis attentif à arriver à dégager des exportations. Ensuite faire en sorte que sur les prix, on soit mobilisé pour éviter les baisses de prix l'année prochaine. (…) Beaucoup de pays européens sont encore en dehors de ce qui  me semble juste pour réguler le marché des céréales".

"Des systèmes d'allégement, de remboursement des taxations, sont à l'étude car des exploitations agricoles risquent de basculer dans la grande difficulté. Il faut faire très attention".

"J'ai constaté qu'il y avait des éleveurs qui passaient céréaliers. Il y avait un problème dans l'élevage, j'ai rééquilibré les aides vers l'élevage et je l'assume."

 

La demande des Restos du cœur d'exonérations fiscales pour les dons en nature

"Nous sommes en train de mettre en œuvre des mesures".

"L'exonération fiscale, elle doit aller à celui qui  fait le don. Il faut remonter la chaîne. On l'a fait pour le lait, on va le faire pour les œufs avant Noël."

 

L'avenir du socialisme

"Il y a un moment j'en ai marre d'entendre tout le temps les critiques et jamais de mots positifs sur ce qui est fait de la part de nos amis. On peut avoir des débats sur les valeurs. Quand je regarde ce qui est fait par Marisol Touraine sur la question de la pénibilité, il n'y a pas un mot à son égard".

"Si on n'a pas un peu de fierté de ce qu'on a fait on ne peut pas demander aux autres d'en avoir pour nous. Il faut commencer par là".

 

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