Angers : ce que l'on sait sur la chute du balcon qui a provoqué la mort de quatre jeunes
Comme une série de "détonations" rapportent les témoins de la tragédie qui a frappé la ville d’Angers. Il était 23h30 samedi 15, lorsque le balcon du troisième étage de l’immeuble "Le Surcouf", sis au 25 de la rue Maillé, s’est effondré, balayant les balcons du deuxième et du premier, et emportant dans sa chute une quinzaine de jeunes gens qui profitaient d’une soirée de pendaison de crémaillère.
Le bilan est terrible: trois garçons de 21,23 et 25 ans et une jeune fille de 18 ans trouveront la mort dans la chute, enterrés sous les gravats. Il faudra 70 pompiers, dont des spécialistes du levage et du déblaiement, pour retrouver les corps des victimes, et des 14 blessés.
Les quatre jeunes qui ont perdu la vie, ainsi que les autres qui sont tombés des trois étages, participaient à une fête privée réunissant une trentaine de jeunes qui, selon les premiers éléments de l’enquête et les témoignages, n’étaient pas spécialement très animée. D'après les premières constatations, la quinzaine de personnes sur le balcon ne dansaient pas, et n’avaient pas de comportement agité. De plus la vision du balcon coupé net, dont il ne reste qu’une armature noircie, laisse penser à une malfaçon. Mais la thèse demande encore à être confirmée, de même que la nature exacte du problème technique éventuel.
Le maire d’Angers, Christophe Béchu (LR) a pris un "arrêté de péril imminent" interdisant temporairement l’occupation des trois appartements impliqués dans l’accident, ainsi que les six autres logements de l’immeuble ayant un balcon sur cour, le temps de l’investigation. Une enquête a en effet été ouverte dimanche 16 pour homicides et blessures involontaires et confiée à la PJ d'Angers et à la sûreté publique.
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