Ardennes : un jeune homme battu à mort et jeté dans un étang pour son téléphone portable
Quatre individus âgés de 14 à 21 ans ont été mis en examen mardi 25 au soir. Ils sont soupçonnés de meurtre, tentative de meurtre et non-assistance à personne en péril rapporte Le Parisien. Les faits se sont déroulés durant la nuit de vendredi 21 à samedi 23 à Rethel, dans les Ardennes. Les quatre suspects auraient tué une première victimes en lui infligeant des coups de poings, de pieds et de barre de fer et abandonné une deuxième, agonisante dans un fossé.
Les victimes passaient la soirée ensemble au bord de l'étang. Ils auraient été rejoint par quatre personnes avec lesquels ils auraient bu de l'alcool et consommé des stupéfiants rapporte le quotidien. A un moment, deux des suspects auraient emmené l'une des victimes un peu plus loin afin de lui dérober ses effets personnels, ils auraient infligé les coups mortels à cet instant face à la résistance de leur cible. "Les quatre suspects sont retournés près de la victime, agonisante, afin de fouiller ses poches et lui dérober son téléphone portable. A ce moment-là, le jeune homme semblait être encore en vie bien qu’inconscient. Puis le groupe est revenu une seconde fois. Et l’aurait poussé dans l’eau", a expliqué une source proche de l’affaire au Parisien.
Les agresseurs se seraient ensuite dirigés vers la seconde victime. Rapidement tombé dans l'inconscience à cause d'un coup de barre de fer sur le crane, le jeune homme a été retrouvé le lendemain aux alentours de 13h par un pêcheur qui a immédiatement alerté les secours. A leur arrivée, les gendarmes ont découvert le cadavre gisant dans l'étang.
Chargée de l'enquête, les gendarmes de Reims et de Rethel, ont rapidement identifié les suspects grâce à un témoin à qui l'un des suspects se serait confié.
Toujours selon Le Parisien, le téléphone portable de la victime a été retrouvé non loin du domicile de l'un des suspects. Ils seraient passés aux aveux, "seul l'adolescent n'a pas activement participé aux faits. Mais il risque cinq ans de détention pour non-assistance à personne en péril", a précisé une autre source proche de l'enquête.
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