Bijoutier de Sézanne : procès du complice présumé du braqueur tué par le commerçant

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 décembre 2016 - 14:03
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©Fayolle Pascal/Sipa
Trois ans après le braquage mortel du bijoutier de Sézanne, le complice du braqueur est jugé ce lundi devant la Cour d'assises de la Marne.
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Trois ans après le braquage mortel du bijoutier de Sézanne, le complice du braqueur est jugé ce lundi devant la Cour d'assises de la Marne. Karim Rebbache comparaît pour "récidive de tentative de vol avec arme" et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le braqueur avait été abattu par un bijoutier lors d'une tentative de vol avec arme à Sézanne (Marne), le 28 novembre 2013: reste son complice présumé, dont le procès s'est ouvert ce lundi 12 devant la cour d'assises de la Marne. Karim Rebbache comparaît pour "récidive de tentative de vol avec arme" et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. "Il sait qu'il joue son avenir", a déclaré son avocat Me Antoine Flasaquier.

L'homme de 37 ans, déjà condamné pour vols avec arme en bande organisée, vols aggravés ou encore enlèvement et séquestration, avait été mis en examen puis écroué suite à la tentative de braquage d'une bijouterie à Sézanne, une localité d'environ 5.000 habitants à 80 kilomètres de Reims. Le bijoutier, 54 ans, a bénéficié d'un non-lieu pour légitime défense. D'abord annoncé comme partie civile, il ne s'est finalement pas présenté à l'audience.

En garde à vue, il avait expliqué avoir tiré pour se défendre en faisant feu à quatre reprises avec un pistolet automatique, une arme pour laquelle il avait une autorisation préfectorale, lors d'un corps à corps avec le braqueur immortalisé par la vidéosurveillance. Celui-ci était décédé environ une heure après avoir pénétré dans le commerce, tandis que son complice, qui conduisait la voiture, avait pu s'enfuir.

Les deux hommes avaient tenté de braquer sans succès une agence du Crédit Agricole à Vitry-le-François quelques heures avant de s'attaquer à la bijouterie, et plusieurs adresses d'établissements bancaires de la région avaient été insérés dans leur GPS, selon les enquêteurs.

En déplacement sur les lieux une semaine après les faits et la vive émotion qu'ils avaient suscitée, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, avait appelé "à la prudence des commerçants" qui seraient tentés de se protéger eux-mêmes.

Le procès doit durer jusqu'à mardi 13.

 

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