Cocaïne volée au "36 quai des Orfèvres" : tentative de suicide du policier suspecté Jonathan G

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Pierre Plottu
Publié le 04 avril 2015 - 17:18
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Une prison française.
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©Francois Mori/AP/Sipa
L'ancien policier a tenté de se suicider en avalant des médicaments.
©Francois Mori/AP/Sipa
Jonathan G., l'ancien policier des "Stups" accusé du vol de 52 kilos de cocaïne au "36 quai des Orfèvres", a tenté de se suicider dans sa cellule de Fleury-Mérogis où il est incarcéré. Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.

Bien que "suspect n°1", il a toujours nié. Jonathan G., le policier soupçonné d'avoir volé 52 kilos de cocaïne au siège de la police judicaire parisienne en juillet dernier a tenté de se suicider mardi 31 mars dans sa cellule de Fleury-Mérogis. Après avoir été hospitalisé, il serait hors de danger, selon l'administration pénitentiaire qui a dévoilé l'information ce samedi.

Retrouvé inconscient mardi matin par un gardien la prison, l'ancien policier avait avalé un grand nombre de médicaments afin de tenter de mettre fin à ses jours. Comment s'est-il procuré toutes ces pilules? Aucun détail n'a été communiqué pour l'instant, mais l'on sait toutefois que le trentenaire a été hospitalisé très vite et qu'il va mieux: il a pu regagner sa cellule dès jeudi 2.

Pour autant, afin d'éviter toute récidive, l'administration pénitentiaire a précisé que Jonathan G. a été placé en isolement "pour sa sécurité". Il fait en outre l'objet d'une surveillance toute particulière.

L'ancien brigadier de la brigade des "Stups" est soupçonné sur la base de témoignages d'être l'auteur du vol des 52 kilos de cocaïne disparus de la salle des scellés du mythique "36 quai des Orfèvres", fin juillet 2014. Au moment de son arrestation, durant l'été 2014, alors qu'il était en vacances dans le sud de la France, il transportait près de 16.000 euros en liquide dans un sac.

Jonathan G. a toujours nié le vol dont il est aujourd'hui le principal suspect. Depuis, plusieurs de ses anciens collègues et de ses proches ont été également mis en examen. La drogue, d'une valeur estimée à plus de deux millions d'euros, n'a toujours pas été retrouvée.

 

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