Colmar : un lycéen condamné à 10 ans de prison pour "tentative d'assassinat"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 27 janvier 2016 - 20:51
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Le tribunal a condamné, ce mercredi, à 10 ans de réclusion à l'encontre d'un jeune homme pour tentative d'assassinat.
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Le tribunal a condamné, ce mercredi, à 10 ans de réclusion à l'encontre d'un jeune homme qui, par dépit amoureux, avait poignardé un élève dans un collège-lycée de Colmar en janvier 2014.

Un jeune homme qui, par dépit amoureux, avait asséné plusieurs coups de couteau dans le dos d'un élève dans un collège-lycée de Colmar en janvier 2014, a été condamné mercredi à six ans de prison par la cour d'assises du Haut-Rhin.

Les jurés n'ont pas retenu la préméditation de ce drame, alors que le jeune homme comparaissait pour "tentative d'assassinat". Le parquet avait requis 10 ans de réclusion à son encontre.

Le 28 janvier 2014, Quentin Schifferlé, alors âgé de 18 ans et demi, était revenu dans son ancien lycée quelques mois après y avoir décroché son baccalauréat, pour se venger du nouveau compagnon de son ex-petite amie, un lycéen de terminale de 17 ans.

Alors que ce dernier lui tournait le dos, le jeune majeur, avait sorti d'un sac à dos un couteau de cuisine doté d'une lame de 30 cm et le lui avait planté près de la colonne vertébrale, puis au cou. Le lycéen avait eu le poumon perforé, mais aucun organe vital n'avait été touché. Il s'était porté partie civile au procès.

"Pour moi, quand je vois les six coups de couteau, il s'agit bien de +massacrer+ quelqu'un", avait souligné à l'audience la représentante du ministère public. La défense avait précédemment souligné que le terme "massacrer", utilisé par Quentin Schifferlé sur les réseaux sociaux avant son passage à l'acte, ne signifiait pas forcément "tuer" dans le langage des adolescents.

Le parquet avait également noté "des éléments positifs" dans le parcours de Quentin Schifferlé, un tout jeune homme qui, "depuis sa détention, s'inscrit dans l'avenir".

L'accusé comparaissait aussi pour "blessures involontaires": au cours de l'agression, il avait blessé à l'arcade sourcilière un enseignant de 60 ans venu s'interposer. Ce dernier était parvenu à maîtriser l'agresseur.

Durant l'instruction, le jeune homme a partiellement reconnu les faits, contestant néanmoins avoir prémédité son geste. Les parties n'ont pas fait part de leur intention de faire appel.

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