Essonne : un jeune homme devant les assises pour un viol d'une rare violence
C'est un procès à huis-clos sous grande tension qui s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assise de l'Essonne. Un jeune homme de 17 ans comparaît devant la justice pour s'être rendu coupable de "viols accompagnés ou suivis d'actes de torture ou de barbarie et ce en état de récidive légale" sur une jeune femme, l'an dernier à Évry dans l'Essonne. Il était accompagné par ses deux frères et un ami, tous trois âgés de 13 à 15 ans. Ces derniers ont déjà été jugés en avril dernier par le tribunal pour enfant, ils ont écopé de cinq, six et sept ans de prison.
Le jeune homme qui comparaît ce lundi a déjà été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour des faits de vol avec violences et de viol sur un garçon de 13 ans commis le 6 mai 2012. Il était sorti de prison le 9 septembre 2013. Il encourt cette fois vingt ans de réclusion criminelle en tant que mineur à moins que l'excuse de minorité lui soit retirée au vu de la gravité des faits. L'accusé risquerait alors la perpétuité. Le verdict sera rendu mercredi 21.
Les faits remontent au 30 mars 2014, lorsqu'une jeune femme de 18 ans, qui rentre d'une soirée passée à Paris, sort de la gare RER d'Evry-Courcouronnes vers 1h du matin. Selon Le Parisien, elle est accostée par quatre individus, armés de bombes lacrymogènes, d'un tournevis et d'un brise vitre. Ils lui volent son téléphone portable. L'aîné de la bande entreprend alors de la fouiller. Il lui dérobe ses bijoux et se livre à de premiers attouchements sexuels.
Sous la menace, le plus grand l'entraîne dans un parc public de la ville. Fellations forcées, sodomies, coups de bâtons... le calvaire de la victime va durer plus de deux heures. Les quatre ados l'attachent et la bâillonnent, lui urinent dans la bouche et lui crachent au visage. Juste avant de l'abandonner en pleine nuit, en la menaçant de mort si elle dénonce les faits, ils la rouent encore de coups de pied et de poing au visage et sur tout le corps.
Deux automobilistes découvriront la jeune femme, au petit matin, marchant, hagarde, le visage tuméfié dans la rue. En état de choc, elle se confiera tout de même aux policiers qui interpelleront rapidement ses tortionnaires.
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