Fin d'un litige de succession sur la "Joconde des Ferrari"

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Par AFP - Bordeaux
Publié le 04 août 2021 - 13:46
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La Cour de cassation vient de mettre un terme à un vieux litige de succession autour d'une Ferrari de collection, la "Joconde des Ferrari", devenue lors de sa vente en 2014 le véhicule le plus cher du
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© Miguel MEDINA / AFP/Archives
La Cour de cassation vient de mettre un terme à un vieux litige de succession autour d'une Ferrari de collection, la "Joconde des Ferrari", devenue lors de sa vente en 2014 le véhi
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La Cour de cassation vient de mettre un terme à un vieux litige de succession autour d'une Ferrari de collection, la "Joconde des Ferrari", devenue lors de sa vente en 2014 le véhicule le plus cher du monde : sa valeur devra être partagée entre les héritiers Bardinon.

"C’est pour son père et dans le dessein de faire triompher la rectitude et la justice que Mme Anne Bardinon a mené ce combat judiciaire de sept années", s'est félicité Julien Dami Le Coz, l'avocat d'une héritière partie civile, dans un communiqué à l'AFP.

En 2014, Patrick Bardinon, un des héritiers de Pierre Bardinon, riche industriel et propriétaire en Creuse d'une des plus grandes collections de Ferrari au monde, avait cédé à un riche Taïwanais une 250 GTO de 1964, baptisée la "Joconde des Ferrari", une vente mirobolante d'un montant de 48 millions de dollars qui avait déclenché une querelle de fratrie.

Il avait été poursuivi pour "abus de confiance" par Anne et Jean-François Bardinon, co-héritiers, qui réclamaient la réintégration du montant dans la succession et accusaient leur frère de s'être frauduleusement approprié cette voiture au décès de leur père.

Dans un premier temps, le 7 mars 2019, le tribunal correctionnel de Guéret avait relaxé Patrick Bardinon mais la cour d'appel de Limoges, au contraire, l'avait condamné le 8 janvier 2020 à reverser plus de 52 millions d'euros dans la succession, décision confirmée en cassation.

Dans les années 70, l'industriel Pierre Bardinon possédait une soixantaine de Ferrari, achetées à l'état d'épaves. La GTO 250, produite à seulement trois exemplaires en 1964 (sur 39 au total) et joyau de son musée privé en Creuse, avait été acquise en 1978.

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