Gironde : l'aventurier "au tonneau" repart traverser l'Atlantique à la rame

Auteur:
 
Par AFP - Arès
Publié le 20 novembre 2021 - 13:11
Image
Jean-Jacques Savin, 74 ans, sur son bateau à rames le 28 mai 2021 à Lège-Cap-Ferret, en Gironde
Crédits
© Philippe Lopez / AFP/Archives
Jean-Jacques Savin, 74 ans, sur son bateau à rames le 28 mai 2021 à Lège-Cap-Ferret, en Gironde
© Philippe Lopez / AFP/Archives

Le Girondin Jean-Jacques Savin, qui avait traversé l'Atlantique dans un tonneau en 2019, repartira en décembre sur ce même trajet mais cette fois-ci à la rame, un exploit dont il entend être le doyen à 75 ans.

L'aventurier, dont le bateau a été officiellement baptisé - du nom d'"Audacieux" - samedi au club de voile d'Arès, la commune où il réside sur le bassin d'Arcachon, a "ressenti l'appel de la mer". "J'avais envie de repartir", dit-il à l'AFP.

Jean-Jacques Savin, qui aura 75 ans le 14 janvier, compte partir à la mi-décembre de la région de Faro, dans le sud du Portugal, pour une traversée d'une centaine de jours avec une arrivée dans les Antilles françaises.

En 2019, l'ancien militaire avait passé plus de quatre mois dans un bateau en forme de tonneau de 3 m de long et 2,10 m de diamètre pour traverser l'Atlantique en solitaire, ballotté par les vents et les courants.

Cette fois-ci, son canot orange, comme le tonneau, mesure 8 m de long, 1,70 m de large, et est équipé de deux cabines à l'avant et à l'arrière et d'un poste de rame au milieu.

Il embarquera 300 kg d'équipements, dont de la nourriture lyophilisée, un point de chauffage, un fusil-harpon pour pêcher, un désalinisateur électrique et un manuel, sa mandoline ainsi que du Champagne, du Sauternes et du foie gras pour fêter Noël, le Nouvel an et son anniversaire.

L'homme ne court pas après les records mais se propose néanmoins d'être le "doyen de l'Atlantique, une façon de narguer la vieillesse", dit-il.

Il écrira un journal de bord sur Facebook, comme lors de son précédent exploit, et sera suivi au jour le jour par les enfants de l'association Ela (Association européenne contre les leucodystrophies).

"Je vais ramer huit heures par jour, et quand ça soufflera fort, je m'enferme", avec une ancre flottante pour éviter les dérives, dit-il. Il bénéficiera aussi d'une protection importante: l'attribution d'un code qui lui permettra d'être vu par les radars des cargos, qu'il n'avait pas il y a deux ans.

En attendant, Jean-Jacques Savin veille en s'entraînant "à ce que (ses) mains soient résistantes aux ampoules". "Il faut que j'ai de la corne sur les mains".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Lula
Lula Da Silva : une barbe cache-misère politique ou masque de l’autoritarisme ?
Luiz Inácio Lula da Silva est un personnage simple en apparence mais complexe en substance. Sous sa barbe blanche, ses fossettes et son sourire aux dents refaites, le ...
27 avril 2024 - 14:36
Politique
02/05 à 20:45
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.