Ivre, le jeune marié veut brûler la voiture de son rival et se trompe de véhicule
Le mariage de Sébastien De Vogelaere a commencé par le pire samedi 30 septembre alors qu'il fêtait ses noces à Monchecourt dans le Nord avec des invités. L'homme d'une quarantaine d'années passablement éméché avait dit "oui" à sa bien-aimée une semaine auparavant, le 23 septembre, révélait La Voix du Nord lundi 2.
Plusieurs jours plus tard, le marié était donc toujours à la fête. Seulement, son épouse a eu le malheur de recevoir sur son portable un message de félicitations d'un certain Marcel. Selon le marié, ce rival aurait fait des avances à sa femme il y a de ça quelques années.
"J'me suis énervé, j'sais pas ce qui m'est arrivé, lâche le prévenu. J'me souviens plus de rien", a-t-il déclaré lors de son procès. L'homme a décidé de quitter la fête pour se rendre dans la ville voisine d'Auberchicourt afin de brûler la voiture de son ennemi. Il est arrivé rue du Moulin-Blanc à bord de son Opel Vectra et a entrepris d'incendier la Renault Mégane à l'aide d'un bidon d'essence.
Après avoir allumé le feu, l'homme ivre s'est enfuit au volant de son véhicule gris mais des voisins ont pu l'identifier. Il a été interpellé quelques minutes plus tard sur la route. Son taux d'alcoolémie a alors été évalué à 2,84 grammes d'alcool par litre de sang.
Arrêté, Sébastien De Vogelaere a tout de suite reconnu les faits et par la même occasion, il a appris que la Renault n'était pas celle dudit Marcel mais celle de son fils. "J'voulais juste lui faire peur... mettre un tout petit peu d'essence", a expliqué le prévenu au juge. Il s'est aussi confié sur son addiction à l'alcool: "j'ai commencé l'alcool quand ma femme est partie en 2009. Maintenant, je bois beaucoup moins mais quand il y a des fêtes ça repart".
Il a écopé de 18 mois de prison dont six mois avec sursis et mise à l'épreuve. Il purgera sa peine en semi-liberté: il pourra aller au travail tous les jours avant de retourner en prison. Son permis de conduire a aussi été suspendu pendant un an.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.