La CGT et Cazeneuve condamnent les dégradations contre le siège de la CFDT
La CGT et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ont chacun "condamné" ce vendredi 24 les dégradations commises contre le siège de la CFDT la veille à Paris, au soir d'une nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail.
Une centaine de personnes parties en manifestation non autorisée dans le nord de Paris ont dégradé la façade du siège de la CFDT, principal soutien syndical de la réforme. Ils ont brisé des vitres de la façade et inscrit en lettres rouges: "C'est fini de trahir".
Bernard Cazeneuve a condamné "avec la plus grande fermeté" ces "dégradations inacceptables". Neuf personnes ont été "aussitôt" interpellées dans la soirée, a précisé le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.
La CGT a également dénoncé "l'attaque et les dégradations commises contre le siège de la CFDT", écrit dans un communiqué le premier syndicat français, fer de lance de l'opposition au projet de loi travail. "De tels actes sont inadmissibles et condamnables", a-t-il estimé.
La centrale de Philippe Martinez se dit "attachée à la démocratie et au pluralisme d'expressions" et assure que, "quelles que soient les appréciations ou opinions divergentes qui peuvent s'exprimer, comme c'est le cas pour la loi travail", elle "ne cessera pour autant de se battre pour que vive un réel débat démocratique".
"Il faut convaincre par ses idées et non contraindre par la violence!" plaide la CGT.
Selon le syndicat, "les exactions d'hier soir", au même titre que les attaques des "casseurs" contre le service d'ordre des syndicats lors des manifestations, ont "pour seul objectif de détourner l'attention du coeur du problème qu'est la loi Travail".
La CGT renvoie au gouvernement "la très grande responsabilité" de "permettre la sortie de l'impassee.
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