Polynésie : un gendarme confond son arme avec son taser et abat un homme

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 29 avril 2017 - 16:08
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Un gendarme.
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Les gendarmes étaient intervenus pour calment une dispute impliquant la victime.
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Un homme de 40 ans a trouvé la mort jeudi soir à Paea en Polynésie française. Il a été abattu par un gendarme appelé pour une bagarre. Le militaire aurait confondu son arme et son pistolet à impulsion électrique. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.

Un gendarme a abattu un homme alors qu'il intervenait pour une bagarre, jeudi 27 au soir à Paea, sur l'île de Tahiti en Polynésie française. Un tir involontaire selon les premiers éléments. Le militaire aurait voulu neutraliser l'homme en utilisant son pistolet électrique mais aurait à la place saisi son arme de service.

Le drame trouverait son origine dans une affaire d'adultère. Une dispute aurait éclaté devant le domicile de la victime avec l'amant de sa femme. Les gendarmes ont donc été sollicités pour mettre fin à cette violente altercation vers 22h30 (11h30 vendredi 28, heure de Paris).

Les deux hommes auraient refusé de se calmer et un coup de feu a alors retenti, tiré par un des militaires. La victime est un homme de 40 ans, jardinier du Musée de Tahiti et des Iles. Malgré l'intervention des secours, il n'a pas pu être réanimé et est décédé durant le trajet vers l'hôpital.

Un témoin cité par Polynésie 1ère dit avoir entendu le gendarme crier: "J'ai tiré! Qu'est-ce que j'ai fait?". Le fils de la victime aurait assisté à la scène.

Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire, la thèse du tragique accident étant privilégiée. "Le gendarme a fait feu accidentellement sur une personne, alors qu'il avait été appelé pour séparer deux personnes de sexe masculin lors d'une bagarre. Ce qui ressort des premières investigations, c'est qu'il a fait usage de son arme à feu en la confondant avec son arme à impulsion électrique", a fait savoir le parquet, cité par TNTV News.

L'enquête devra confirmer ou infirmer cette piste. Le gendarme a été placé en garde à vue. Son avocat assure que son geste était "totalement involontaire".

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