Seine-et-Marne : jugée pour avoir tenté de tuer la maîtresse de son amant

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 26 mai 2015 - 17:45
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Au procès.
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©Fayolle Pascal/Sipa
L'accusée encourt 30 ans de prison, verdict attendu jeudi 28.
©Fayolle Pascal/Sipa
Accusée d'avoir tenté de tuer sa rivale, la maîtresse de son amant, une femme comparaît à partir de ce mardi devant la justice. Elle avait porté deux coups de couteau au cou de sa victime, qui a miraculeusement survécu.

La maîtresse jalouse passe aux assises. L'accusée, une cadre supérieure de la fonction publique âgée de 44 ans, comparaît à partir de ce mardi pour avoir tenté de tuer une femme qu'elle soupçonnait d'entretenir une relation avec son amant, un universitaire marié âgé de 64 ans. Elle avait porté deux coups de couteau à sa victime, qui avait miraculeusement survécu, rappelle La République de Seine-et-Marne.

Cesson (Seine-et-Marne), le 12 octobre 2011 vers 17h. Shabnam quitte le domicile de Claude, son collègue qui est aussi son amant, lorsqu'elle est suivie par Florence, qui entretient également une relation avec l'universitaire. Cette dernière attend que sa rivale, qu'elle reconnaît car Claude lui a montré sa photo, regagne sa voiture sur un parking de la rue du Balory pour l'agresser et lui porter plusieurs coups de couteau. Elle lui inflige deux plaies au cou, dont l'une de sept centimètres. Shabnam perd beaucoup de sang mais, grâce à l'intervention de Claude qui la conduit à l'hôpital, elle survit néanmoins.

L'accusée conteste cette version des faits et nie toute intention de donner la mort. Elle a ainsi expliqué aux enquêteurs qu'elle avait oublié avoir le couteau dans la main et ne voulait que gifler sa rivale. Après avoir passé plus de sept mois en détention provisoire, Florence comparaît libre.

Selon un psychiatre cité par La République de Seine-et-Marne, cette femme névrotique (elle aurait fait deux tentatives de suicide) aurait été "guidée par l'émotion dans un contexte de jalousie" pour son passage à l'acte. Claude a quant à lui déclaré aux avocats qu'il avait tenté à plusieurs reprises de rompre avec Florence mais qu'il se sentait harcelé. L'accusée encourt jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle, verdict attendu jeudi 28.

 

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