Seine-Saint-Denis : plus de 5.000 armes saisies par la douane (VIDEO)
©Capture d'écran YouTubeBelle prise pour la brigade des douanes du Blanc-Mesnil. En juin et juillet, plus de 5.000 objets assimilés à des armes et stockés par plusieurs sociétés ont été saisis en région parisienne, plus particulièrement en Seine-Saint-Denis. Le premier contrôle, qui avait pour but de trouver des contrefaçons, a eu lieu en juin dans une société d’Aubervilliers. Il a permis la découverte d’un millier d’armes diverses dont une centaine de couteaux papillons, une dizaine de bâtons télescopiques électriques et plus de 900 bombes lacrymogènes.
Puis, de nouveaux contrôles effectués dans la même entreprise et ensuite dans les 2.000 mètres carrés de l’entrepôt de l’enseigne, situé lui à Aulnay-sous-Bois, ont permis de nouvelles saisies. Interrogé sur leur provenance, le gérant n’a pas été en mesure de produire de documents justifiant l’acquisition et la détention régulière de ces armes.
Un mois plus tard, le 21 juillet, c’est dans une autre entreprise implantée elle aussi à Aubervilliers et Aulnay-sous-Bois, que les douaniers ont découvert cette fois 3.000 bombes au poivre. Face à ces nombreuses découvertes, le Service national de la douane judiciaire s’est alors saisi de l’enquête. "On ne s’attendait pas à un tel volume", a notamment déclaré Franck Marie, adjoint au directeur régional de Paris Est.
Au total, depuis le début de l’année 2015, près de 16.000 objets dangereux en tout genre dont des poings américains et des nunchakus ont été saisis par ce service. Assimilés à des armes, ils peuvent s’avérer très dangereux. Le couteau papillon par exemple, aussi appelé "balisong" est un couteau pliant avec deux poignées. Souvent acheté comme un objet de collection ou pour utilisation dans la formation d’arts martiaux, il peut devenir une arme redoutable dans les mains d’un utilisateur formé.
(Voir ci-dessous la vidéo de la saisie):
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
