Toulouse : l'étudiante retrouvée dans une malle serait morte d'une fracture du crâne
L'enquête avance sur le meurtre de l'étudiante toulousaine retrouvée décédée dans une malle chez elle, rue Merly, dans la ville rose, lundi 3 au soir. Selon les premiers éléments de l'autopsie, dévoilée ce mercredi, la victime aurait succombé à une fracture du crâne.
"Des analyses complémentaires, dont des expertises anatomo-pathologiques et toxicologiques, étaient ordonnées afin d'obtenir des éléments plus précis portant sur les causes, les circonstances et la date du décès", a indiqué le procureur de la République de Toulouse, cité par le journal Ouest France.
Très inquiets d'être sans nouvelle de la jeune fille depuis plusieurs jours, ses proches avaient contacté les pompiers lundi soir. Ces derniers avaient alors pénétré par un velux dans le studio de cette étudiante en histoire de l'art et en archéologie et y avaient découvert son corps sans vie, en position fœtale, dans une malle en plastique. Ils ont également retrouvé des produits désodorisants et des insecticides, sans doute placés là par le coupable afin de masquer l'odeur de décomposition avancée du cadavre, à priori là depuis une dizaine de jours.
"En raison de l'état du corps, l'identification formelle de la victime restait subordonnée à la réalisation d'analyses ADN bien qu'il soit hautement probable qu'il s'agisse en effet de la jeune femme locataire de l'appartement", a également expliqué le procureur ce mercredi, écartant l'hypothèse d'un démembrement du corps de la victime, précédemment envisagé.
Selon les témoignages de plusieurs voisins, la jeune fille, qui habitait l'immeuble depuis plus d'un an, se serait violement disputé avec deux autres personnes mardi 28 juillet. Dans la semaine qui a suivi l'incident, il y avait dans l'immeuble"une forte odeur", raconte notamment un voisin selon qui quelqu'un se serait ensuite rendu chez la victime dimanche 3. Intrigué par cette présence, il a également expliqué être allé frapper à la porte du studio. En vain.
Le service régional de police judiciaire de Toulouse a ouvert une enquête pour "homicide volontaire".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.