Violences urbaines à Nantes : la voiture de la maire incendiée
Certains quartiers de Nantes se sont embrasés pour la troisième nuit consécutive après qu'un jeune homme a été tué lors d'un contrôle de police mardi 3. L'appel au calme des parents de la victime est resté vain.
Lors de violences urbaines de la nuit de jeudi 5 à ce vendredi 6, une cinquantaine de véhicules ont été brûlés, principalement à la Bottière, à Bellevue, aux Dervallières, à Malakoff, à Nantes-nord et au Clos-Toreau. La police a procédé à quatre interpellations de personnes suspectées d'être des émeutiers, dont un mineur âgé de 14 ans.
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Le lycée professionnel Léonard de Vinci, dans le quartier de la Bottière, au nord-est de Nantes, a fait l'objet d'une tentative d'incendie, de même qu'une station service dans le même quartier. La police a également indiqué que, comme la veille, un cocktail Molotov avait été lancé contre un fourgon de police dans la cour du commissariat à Saint-Herblain, dans la banlieue de Nantes.
A noter qu'aucun incident n'a été signalé dans le quartier du Breil, où un jeune homme a été mortellement touché par le tir d'un policier.
A Chantenay, à l’ouest de la ville, la voiture personnelle de Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a également été détruite par les flammes peu avant 23 heures, non loin de son domicile, a fait savoir Ouest-France. L'édile se trouvait dans un autre quartier de la ville au moment des faits. Johanna Rolland n'a pas souhaité commenté le sinistre.
La soirée avait débuté dans le calme par une marche blanche qui a rassemblé un millier de personnes dans le quartier du Breil, lieu du drame. Les participants ont réclamé "vérité" et "justice pour Abou", la victime âgée de 22 ans.
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