A La Rochelle, le groupe scolaire Fénelon a monté son propre centre de dépistage

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Par Olivier Guérin - La Rochelle (AFP)
Publié le 18 janvier 2022 - 11:58
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Une fillette se prête à un prélèvement salivaire pour détecter le Covid-19 au sein du complexe scolaire privé Fénelon Notre-Dame à La Rochelle, le 13 janvier 2022
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© Philippe LOPEZ / AFP/Archives
Une fillette se prête à un prélèvement salivaire pour détecter le Covid-19 au sein du complexe scolaire privé Fénelon Notre-Dame à La Rochelle, le 13 janvier 2022
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"Pour répondre à la détresse des familles" et maintenir l'enseignement malgré la contagiosité du variant Omicron, à La Rochelle, l'établissement scolaire privé Fénelon Notre-Dame a mis en place son propre centre de dépistage.

Depuis le 11 janvier, l'auditorium de l'établissement scolaire a été transformé en centre de dépistage du Covid. Sur la scène aux trois quarts occultée par un rideau, quelques tables et chaises accueillent les élèves trois fois par jour.

"Nous avons imaginé ce système pour répondre à la détresse des familles à trouver un créneau horaire et faire dépister leur enfant", explique le père Eric Blanchard, qui dirige la partie enseignement secondaire de cet établissement de 2.700 élèves.

Pour lui, le dispositif "permet aussi d'assurer la continuité des cours" car "les élèves manquent vite une demi- journée, voire la journée entière en attendant le résultat".

Ainsi, dès qu'un élève est cas contact, il va dans l'amphithéâtre afin d'être testé (test antigénique ou salivaire selon l'âge). Si le test est négatif, l'élève peut repartir en cours 10 minutes après. S'il est positif, l'infirmière réalise un PCR qui part dans le laboratoire avec qui l'établissement a conclu un accord.

Deux intérimaires recrutés pour l'occasion sont chargés de vérifier que les élèves se présentent bien.

"Chaque jour nous avons deux ou trois cas positifs qui se déclarent, uniquement en primaire", explique Marie Chiarelli, directrice de la section primaire.

"Alors, tous les camarades sont considérés cas contacts et doivent rester confinés sept jours ou entrer dans le protocole de dépistage, qui demande trois tests", détaille-t-elle.

- "Ca facilite la vie" -

Pour Léonie, six ans, l'examen est une formalité. La fillette n'a eu qu'à traverser la cour avec son père, s'asseoir et cracher dans le tube que lui tend Christina Velazquez, infirmière du groupe scolaire, qui est désormais épaulée par une seconde professionnelle recrutée pour l'occasion.

"Les tests salivaires sont beaucoup mieux pour les petits de primaire", dit l’infirmière, en les comparant aux tests classiques "vécus comme une agression" par les plus jeunes car "ils ne doivent pas bouger, il faut recevoir un truc dans le nez. Même cracher dans un tube n'est pas évident pour eux".

En revanche, les collégiens et lycéens, de même que le personnel, sont testés avec des tests naso-pharyngés antigéniques.

A chaque session, le matin de 7h45 à 9h, entre midi et une heure et de 16h30 à 17h15, une quarantaine de tests sont pratiqués.

"La cellule Covid de l'établissement alerte les familles dès qu'il y a une suspicion", détaille Mounia Boutiba, maman et employée à la vie scolaire de l'établissement

"C'est super utile, c'est sur place, ça va vite pour les élèves et ça soulage le service de la vie scolaire", dit-elle.

A quelques centaines de mètres de là, la file d'attente est démesurée pour être pris en charge par le centre de dépistage municipal. "Ça nous facilite vraiment la vie", savoure David, le papa de Léonie.

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