Affaire Baupin : la relaxe requise pour les médias et accusatrices de l'ex-député
La procureure a requis vendredi la relaxe des médias et des femmes ayant accusé Denis Baupin d'agression sexuelle ou de harcèlement et qui sont poursuivis en diffamation par l'ancien député.
"Aucun élément dans cette audience ne permet de remettre en cause la sincérité des témoignages", a estimé la représentante du parquet, qui a estimé que l'enquête de Mediapart et de France Inter était "sérieuse".
"Je commence par saluer le courage de ceux qui se sont présentés à votre barre", a-t-elle dit, pour mieux remarquer "l'absence" du plaignant tout au long du procès.
Au fil des débats, le procès de la presse s'était mué en charge contre l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, absent à l'audience où huit femmes ont raconté des "SMS salaces", des "gestes déplacés" et des "agressions" d'une "grande violence".
Selon les médias poursuivis, ce procès restera comme celui de la "fin de l'omerta" pour des femmes en butte à la domination masculine et dont la parole a été libérée: "la première affaire #MeToo", avant même le scandale Harvey Weinstein.
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